21.08 - Un chemin de croix, écho du monde.
Tandis qu'au Colisée les jeunes des J.M.J. faisaient
un chemin de croix, d'autres l'ont vécu le même jour, dans leur
chair en Indonésie, dans le village d'Aboru, dans l'île de Haraku,
un jeune garçon chrétien de 13 ans; André Saija
mourrait tué par un groupe de musulmans fanatique.
Dans sa dépèche, Zénit nous faisait ressentir en termes
sobres, mais évocateurs la méditation des jeunes pèlerins
au Colisée :"… Non seulement parce que l'imposant escalier
de l'Ara Cœli vibrait à la lumière des flambeaux, et que l'EDF romain,
l'ACEA s'est surpassé pour l'éclairage de la voie des Forums, que les
tableaux de Cimabue (le Crucifix), de Duccio de Boninsegna (Polyptique)
ou de Giotto (Histoires du Nouveau testament) accompagnaient la méditation
ou pour la beauté des gestes (les flambeaux allumés à chaque station)
et des chants, grâce aux Fraternités de Jérusalem. Mais surtout parce
que ces méditations nouvelles - le lavement des pieds, l'institution
de l'Eucharistie, la trahison de Judas, le regard de Jésus sur Pierre,
- s'accompagnaient de la supplication des jeunes pour un monde où soit
respectée la dignité de l'homme, où la vie l'emporte sur la mort."
Et l'agence continue : "...Les jeunes du monde auront ainsi prié,
en méditant la Passion du Christ en faisant mémoire des martyrs du monde,
de l'apôtre Pierre, des témoins du Christ pendant le totalitarisme soviétique
et du communisme d'autres nations européennes, des victimes du fascisme
et du nazisme, de l'apôtre Paul, des martyrs du christ en Asie et en
Océanie, de saint Etienne, des chrétiens qui souffrent pour leur foi
aujourd'hui encore, des martyrs d'Afrique et de Madagascar, de ceux
de l'Eglise de Rome, d'Amérique et du monde. Un va et vient constant
entre l'Evangile, l'histoire des premiers chrétiens, l'histoire de l'Eglise
et le monde contemporain faisaient de cette célébration très dense comme
un condensé d'autres célébrations jubilaires déjà vécues à Rome..."
Tout autant que d'autres chemins de croix vécus dans le même
temps par des jeunes chrétiens sur d'autres continents. André
Saija du village d'Aboru a été tué par des jeunes
musulmans du village de Pelau qui se sont jetés sur lui. C'est
le centre de crise du diocèse catholique d'Ambon qui a transmis
cette information à l'agence Misna.
Pour plus d'informations : Agence Misna
Retour
|