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08.12 - L'Eglise devant le sommet européen de Nice.

L'Eglise catholique se réjouit de l'orientation actuelle de la construction européenne, malgré plusieurs motifs d'inquiétude, en particulier en ce qui concerne certaines finalités éthiques de la Charte européenne et le préambule dont le contenu a été modifié par la France.

Le souci d'un véritable élargissement correspond à une vision et à une politique constantes de la part du Saint-Siège et des épiscopats européens.

"Pour créer un espace global européen de liberté, de justice et de paix, à la place de l'ilôt de bienêtre occidental du continent, les pays les plus riches devront inévitablement consentir des sacrifices concrets pour réduire peu à peu le déséquilibre inhumain qui existe actuellement en Europe au niveau de la prospérité." avait déclaré le Pape, à Vienne, le 20 juin 1998.

Le président de la Commission sociale de l'épiscopat français, Mgr de Berranger, a déclaré, le mardi décembre, à Nice :"Du seul pount de vue de la tradition morale chrétienne, les motifs de se réjouir me paraissent de loin l'emporter sur les motifs d'inquiétude."

Ces motifs d'inquiétude portent sur le refus de la France de voir figurer en préambule de cette Charte européenne, "l'héritage religieux" de l'Union européenne. "La majorité chrétienne de l'Europe ne peut être considérée comme un phénomène obsolète, a déclaré Mgr de Berranger. Ils portent aussi sur certaines finalités éthiques comme la non-interdiction du clonage ou la distinction entre le droit de se marier et le droit de constituer une famille.

Pour plus d'informations : C.O.M.E.C.E.

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