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27.12 - Se tourner vers les lieux de souffrance.

Dans son message de Noël, retransmis par près d'une cinquantaine de télévisions dans quarante pays de tous les continents, Jean Paul II a dénoncé "la culture de la mort", qui, aujourd'hui sème le deuil en Terre Sainte et en Indonésie.

La veille, durant la messe de minuit sur la place Saint-Pierre, il avait déploré que la situation politique en Terre Sainte ne permette pas, en cette clôture du Jubilé, de célébrer Noël avec la solennité habituelle.

"Je pense avec inquiétudeaux Lieux Saints et, de façon spéciale, à la ville de Bethléem où, malheureusement, à cause de la siuation politique difficile, les rites de Noël ne pourront pas se dérouler avec la solennité habituelle. Je voudrais qu'en cette nuit ces communautés chrétiennes ressentent la pleine solidarité de toute l'Eglise."

"Je retourne en esprit à cette grotte où il m'a été accordé la grâce de m'arrêter en prière, avait dit. J'embrasse en esprit cette terre bénie où a jailli pour le monde la joie impérissable."

Mais, au matin de Noël, avec une intensité toute particulière, il a tourné les prières de tous les catholiques vers deux lieux de la planète où cette Nativité aura été synonyme de souffrance ; l'Indonésie et la Terre Sainte.

Déjà, le samedi, l'on savait que le Pape avait prévu une mention toute particulière pour l'Indonésie. Mais la gravité des événements des dernières heures avant Noël a conduit Jean-Paul II à reprendre son texte pour accentuer son propos, par des mots qu'il reprendra d'ailleurs en langue indonésienne, lorsqu'après son message, il donnera ses voeux en 59 langues.

"Je pense particulièrement en ce moment à l'Indonésie, où nos frères dans la foi, même en ce jour de Noël, vivent des heures dramatiques de douleur et de souffrance."

Mais ce message n'était pas celui du désespoir :"Celui qui donne la paix au monde naît aujourd'hui ... Aussi profondes que paraissent les ténèbres, plus forte encore est l'espérance du triomphe de la Lumière apparue en la nuit sainte de Bethléem."

Pour plus d'informations : Service de presse du Vatican

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