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21.01 - Réunion du Comité central du Conseil oecuménique.


Du lundi 29 janvier au mardi 6 février, l
e Comité central du Conseil oecuménique des Eglises, le COE, se réunira en Allemagne, à Postdam et à Berlin. Parmi les questions à l'ordre du jour, "vaincre la violence" et atténuer les tensions entre orthodoxes et protestants.

La session sera notamment consacrée aux questions de l'économie mondiale, à la réconciliation en Europe, à la Décennie "vaincre la violence" et au rôle des Eglises dans une société sécularisée. Ce sera l'un des points culminants de la session du Comité central avec le lancement international de la Décennie "vaincre la violence". La séance plénière sur l'économie mondiale devrait toucher des thèmes tels que le gouffre toujours plus large qui se creuse entre les riches et les pauvres, et le système financier et commercial mondial. Il est urgent que les chrétiens prennent en compte "la nécessité de retrouver des valeurs et de faire face aux défis éthiques de l'économie en se fondant sur la perspective de la foi".

Les participants se rendront à Berlin le dimanche 4 février, pour un service oecuménique célébré à la Kaiser-Wilhelm-Gedächtnis-Kirche, suivi d'une manifestation de lancement de la campagne, en présence du titulaire du prix Nobel de la paix, José Ramos-Horta, du Timor oriental, et de Rita Süssmuth, ancienne présidente du Bundestag, le président de la République fédérale d'Allemagne Johannes Rau et l'ancien président Richard von Weizsäcker.

Le COE prendra connaissance du rapport intérimaire de la Commission spéciale sur la participation des orthodoxes au COE. Cette Commission avait été instituée par l'Assemblée de Harare en 1998, en réponse aux tensions qui s'étaient clairement manifestées entre orthodoxes et protestants au COE. Les Eglises orthodoxes avaient notamment fait part de son mécontentement dans une prise de position publiée en mai 1998 à Thessalonique, en Grèce. Elles se plaignaient des structures actuelles du COE qui font obstacle à une participation orthodoxe appropriée.

L'Eglise de Géorgie et celle de Bulgarie se sont même retirées du COE et l'Eglise russe reste en dehors de toutes les activités. Les Eglises orthodoxes à Thessalonique mentionnaient la stagnation des "discussions théologiques multilatérales entre chrétiens", le langage liturgique utilisé au COE ainsi que les questions de l'ordination des femmes et de l'orientation en matière sexuelle.

Parmi les 337 Eglises membres du COE, 21 sont orthodoxes, ce qui les met en minorité si l'on prend cette "comptabilité". Mais cela ne correspond pas à la réalité car certanes Eglises membres comptent moins de 100.000 fidèles alprs que l'Eglise orthodoxe russe en compte plus de 60.000.000. Ces Eglises orthodoxes représentent en fait plus d'un tiers de tous les chrétiens et chrétiennes qui appartiennent aux Eglises membres du COE. Elles souhaitent donc une structure qui corresponde mieux à cette situation..

Pour plus d'information : Agence ENI

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