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08.02 - Au COE : Malgré une difficile unité, vivre l'avenir.

Le Comité central du Conseil oecuménique des Eglises (COE), réuni à Potsdam, a achevé le mardi 6 février les travaux de sa session 2001 d'où ressortent plusieurs points importants.

Au plan de la mondialisation économique, le COE renforcera ses efforts en faisant appel à des représentants d'Eglises touchées par ce phénomène, à des représentants d'organisations oecuméniques, de mouvements sociaux, d'institutions de recherche et à des personnes expertes en la matière. Il aidera les Eglises membres et les organisations oecuméniques à répondre de manière cohérente aux institutions favorables à la mondialisation économique.

Il a encouragé la continuation des deux groupes mixtes de travail, l'un entre le COE et l'Eglise catholique romaine et l'autre avec les pentecôtistes. Il a demandé qu'en raison du désaccord persistant entre le COE et l'Eglise orthodoxe russe, soit poursuivi et intensifié le travail de la Commission spéciale sur la participation des orthodoxes au COE. Le représentant du patriarcat de Moscou avait même laissé planer la menace d'un départ de son Eglise, la plus grande du COE.

Le lancement de la décennie "Vaincre la violence", a été marqué par un document intitulé "La protection des populations menacées par la violence armée : définition du point de vue éthique du Conseil oecuménique des Eglises", qu'il a transmis aux 347 Eglises membres pour étude et discussion. La question du conflit armé et le dilemme que pose l'acceptation ou le refus de l'usage de la force, même dans des cas extrêmes, préoccupent les Eglises depuis la fondation du COE à Amsterdam en 1948, dans la période de l'après-guerre.

Pour plus d'information : Agence ENI

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