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14.02 - Mongolie : Une situation de frontières.

Dans la Mongolie, l'Eglise vit "une situation de frontière", où l'Église est engagée activement pour alléger les conditions de vie des pauvres et des enfants de la rue, et où l'inculturation est un défi continu.

C'est ce qu'a dit le P. Wens Padilla, missionnaire de Scheut et responsable de la "missio sui iuris" de la Mongolie, au terme de la visite "ad limina" effectuée avec les autres évêques de la Russie, de l'Asie Centrale et du Caucase.

"Les catholiques y sont un peu plus de 30.000, et ils sont assistés par 21 prêtres, religieux et religieuses... La pauvreté en Mongolie est très forte et, en particulier, notre engagement est en faveur des enfants de la rue. Nous avons un centre à Oulan-Bator qui en accueille 120, âgés de 2 à 15 ans. Nous prenons également soin des handicapés et des plus vulnérables". "Il y a beaucoup de pauvreté, d'alcoolisme et même de violence au sein des familles, ce qui fait que les enfants s'enfuient, et ils finissent dans la rue".

Le P. Padilla est optimiste. "Le travail pastoral n'est qu'à ses débuts... Si nous sommes des témoins, si le dialogue existe, il est possible d'inculturer la foi, dans une situation où la tradition bouddhiste est forte, ainsi que celle du chamanisme".

..." Les symboles bibliques sont très concrets. Par exemple, l'image de Jésus-Christ bon pasteur est très bien comprise par les peuples nomades... La vision du Christ comme l'unique Sauveur est une question délicate, abordée par le Synode pour l'Asie. Il faut un dialogue constant avec les traditions religieuses afin de rendre plus intelligible la signification du véritable salut apporté par Jésus-Christ".

Et en ce qui concerne l'avenir, "les Salésiens arriveront bientôt. Pour le reste, il est important que les missionnaires de différentes nationalités travaillent ensemble. Et il est vraiment important qu'il en soit ainsi".

Pour plus d'information : Agence VID

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