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06.03 - Grèce : "Je ne vais pas lui fermer la porte au nez.". L'archevêque d'Athènes et de toute la Grèce Christodoulos recevra le pape s'il passe par Athènes à son retour de Syrie, au mois de mai. "Si tel est son souhait, je ne vais pas lui fermer la porte au nez", a déclaré Christodoulos dimanche, sur les ondes de la radio ecclésiale. Il a fait cette déclaration à la veille de la session mensuelle du Saint-Synode grec qui devait statuer lundi 5 mars sur la venue de Jean Paul II. "Je rencontrerai le pape comme l'exige la plus élémentaire politesse, mais il ne faut en aucun cas interpréter ce geste comme une invitation formelle", a-t-il précisé. Jean Paul II avait transmis le 16 février à l'archevêque Christodoulos une lettre écrite de sa main et réitérant son ardent désir de se recueillir à l'Aéropage, lors de son pèlerinage sur les traces de saint Paul en Syrie, mais aussi à Malte et à Athènes. Cette lettre personnelle a été transmise près d'un mois après que le président de la République, Constantinos Stephanopoulos, ait officiellement invité Jean Paul II à se rendre en Grèce. A l'inverse, le métropolite Théoclite de Missolonghion avait pour sa part déclaré que les conditions n'étaient pas actuellement réunies pour une visite du pape de Rome en Grèce, le 25 janvier dernier, sur les ondes de la radio athénienne "skai". Le souvenir des dévastations causées par les croisés latins du Moyen Age est encore vivace dans une grande partie de la population du Péloponèse. Pour plus d'informations : Service orthodoxe de presse Retour |