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14.03 - Mexique : Les évêques et le "suivi" des attentes indiennes. "La préoccupation majeure, déclare le cardinal Norberto Rivera Carrera, archevêque de Mexico, doit être pour les indigènes, alors l'armée zapatiste doit passer en deuxième ligne. Nous voulons voir son arrivée dans la capitale comme un signe de paix, parce que la société n'accepte plus des prétextes qui la détruisent ". Au terme de la marche qui a traversé pendant deux semaines, onze régions du Mexique, il ademandé que tout soit mis en oeuvre pour parvenir " le plus tôt possible à la paix " dans la région du Chiapas, que ce soit une paix " fondée sur la justice, sur le progrès, sur la fraternité ". Il invite chacun à " éviter les oppositions, les ressentiments, et les insultes, pour obtenir la réconciliation des Mexicains entre eux ". Le cardinal de Mexico ajoute : " On ne peut appliquer à toute une nation les critères d'un groupe, même s'il mérite un grand respect, et s'il possède des éléments dignes d'être pris en considération ". ..."Au-delà du caractère spectaculaire ou de l'euphorie, et sans tomber dans ce qui est superficiel ou dans la simplicité de la caravane, il sera particulièrement important de susciter le réveil de la conscience mexicaine sur l'urgence de formuler des critères et des principes évangéliques pour l'édification d'un Mexique digne, juste et développé, tel que nous le voulons "... " A l'appel indigène, il nous faut ajouter notre appel..." Les problèmes concernant les Indios semblent " disparaître devant le spectacle organisé par l'armée subversive zapatiste, dans la marche vers la capitale pour laquelle on avait fait tant de publicité ". La caravane était partie le 24 février de la forêt du Chiapas, dans le Sud du pays, à la frontière avec le Guatémala, et représentait 60 groupes Indios du Mexique, comptant dans leur ensemble 10 millions des 68 millions d'habitants du Mexique. Elle voulait obtenir une loi qui reconnaisse les droits et les cultures des Indios du Mexique. Le dimanche 11 mars plus de cent mille personnes se sont réunies sur la Place centrale de la Capitale, appelée " Zocalo ". Le Commandant Marcos a pris la parole sur la Place de Mexico demandant que " que soit reconnue une place aux Indios, dans la société mexicaine ", avec des lois précises. Dans les prochains jours, il y aura des rencontres entres les délégations indigènes, les législateurs mexicains du " Congrès de l'Union ", et des représentants du gouvernement. Parlant de cette marche zapatiste, le cardinal a conclu : "Nous voulons voir son arrivée dans la capitale comme un signe de paix parce que la société n'accepte plus des prétextes qui la détruisent ". Pour plus d'informations : Agence Fides Retour |