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16.03 - U.S.A. : Les fonds sociaux de Bush toujours critiqués.

Le président George W.Bush n'arrive pas toujours à convaincre tout à fait de nombreuses instances religieuses sur le bien-fondé de sa décision concernant les fonds sociaux.

On craint en effet, l'interférence des services sociaux et de la propagande du gouvernement. Sa décision de constituer un bureau spécial destiné au financement des activités religieuses d'intérêt social a ouvert un débat, surtout dans le monde catholique. Parmi les Congrégations relgieuses, le dernier numéro de "Salt of the Earth", mensuel des Religieux Clarétiens, aborde le problème en exprimant ses perplexités au sujet de la nouvelle politique de l'administration.

En effet, selon le président, les "agences privées fournissent d'excellents services" avec "peu de bureaucratie". Toutefois, le risque que l'on court, selon les Clarétiens, c'est "la possibilité d'une détérioration du principe de la séparation entre l'Église et l'État, et surtout la tentation de mélanger les services sociaux et la propagande en faveur du gouvernement".

La revue mentionne d'autres risques en particulier ceux qui concernent "la possibilité pour des groupes peu qualifiés de fournir des services surtout en vue d'obtenir des fonds. A l'inverse et dans le même temps l'effacement du rôle du gouvernement dans les services sociaux peut constituer un danger, celui de voir les fonds ainsi remis finir entre les mains de groupes plus forts et jouissant de liens plus solides au sein des ministères".

La réponse du gouvernement à ces questions a été justement la constitution d'un bureau spécial pour rendre transparente et sans favoritisme l'attribution des fonds. Toutefois, la matière est encore très complexe et vivement débattue. La revue cite une étude réalisée par "The Urban Institute", qui a constaté que les organisations protestantes d'origine et plus ou moins conservatrices exercent une influence plus forte sur l'opinion publique, tandis que les organisation catholiques - congrégations religieuses et paroisses - plus ou moins progressistes ont un impact plus faible mais tout en ayant une capacité plus grande de mobilisation en faveur des secteurs sociaux désavantagés.

Pour plus d'informations : Agence VID

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