25.03 - Abus sexuels : D'où viennent
les "révélations" ?
Les Soeurs missionnaires de Notre Dame d'Afrique ont publié un communiqué
pour fournir des explications au sujet de l'affaire des abus sexuels
commis sur des religieuses, dénoncée par l'hebdomadaire "National catholic
reporter".
Dans ce communiqué, rédigé en français et intitulé "A qui de droit",
les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique affirment en outre qu'aucune
sœur de la congrégation n'a donné des documents ou fourni des informations
de quelque nature que ce soit au "National Catholic Reporter".
Le document écrit par la Supérieur Générale, soeur
Marie McDonald, a été préparé "en collaboration étroite avec des Congrégations
religieuses et avec les Conférences nationales des religieuses en Afrique,
pour des réunions à huis clos entre les membres de la Congrégation pour
les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique et
les supérieurs majeurs de congrégations masculines et féminines".
Lors de ces réunions, précise-t-elle, qui avaient pour but de "réfléchir
sur différents aspects et problèmes de la vie religieuse", on rappelait
chaque fois aux participants qu'il s'agissait là d'informations confidentielles.
Le but de ce document était de "servir les intérêts des religieuses
où qu'elles soient" et l'abus sexuel des femmes était présenté comme
"un problème parmi d'autres" auquel l'Eglise doit faire face, souligne
le communiqué.
Le communiqué s'interroge enfin: "Les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame
d'Afrique ne savent absolument pas comment le 'National Catholic Reporter'
a obtenu le document. Les personnes qui l'ont donné au journaliste ont
agi sans demander l'autorisation, et même sans informer Soeur Marie
McDonald, qui est très peinée que la confidentialité du rapport n'ait
pas été respectée. Elle a toujours refusé d'accorder un entretien à
ce sujet au 'National Catholic Reporter' ou à tout autre journaliste".
Pour plus d'informations : Agence
VID et Agence Misna
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