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24.04 - Une collaboration nécessaire et fructueuse. "Le moment est venu d'entamer une collaboration entre les familles religieuses et les mouvements charismatiques qui doivent se valoriser réciproquement". Le moment est venu "d'établir une communion authentique, une entente effective et une collaboration entre les familles religieuses et les nouveaux mouvements ecclésiaux envisagés ensemble, comme un front charismatique unique de l'Église". C'est ce qu'a affirmé le samedi 21 avril le P. Fabio Ciardi, OMI, lors de son intervention sur le thème "Les Instituts de Vie Consacrée et les Nouveaux Mouvements Ecclésiaux: ensemble pour le Royaume". Dans son exposé, bien charpenté et suivi avec attention par les très nombreux religieux et religieuses, en responsabilité dans les "Curies généralices" des congrégations religieuses, le P. Ciardi a fait remarquer que, dans l'histoire de l'Église, on voit souvent d'un mauvais oeil et peut-être avec une certaine méfiance l'apparition de nouvelles expériences ecclésiales. Toutefois, "aujourd'hui la dimension charismatique de l'Église continue de se manifester sous des formes nouvelles, qui ne remplacent certainement pas les formes précédentes, mais plutôt les enrichissent". Donc "en ce sens, les mouvements ecclésiaux sont une continuation des mouvements charismatiques précédents qui se sont concentrés dans les Ordres et les Instituts religieux". En ce qui concerne par contre le rapport entre religieux et mouvements, "pour certains la participation à la vie d'un mouvement a provoqué une crise d'identité", "pour d'autres, elle a été une raison salutaire de conversion et de rénovation intérieure". En revanche, au point de vue des mouvements en général, "les religieux et les religieuses engagés sont considérés comme de simples fidèles, ils ne sont pas vus comme les porteurs d'un charisme spécifique". Du point de vue des religieux et des religieuses, leur rapport avec les mouvements "doit être motivé par d'autres facteurs positifs, tels que la nécessité de la communion entre les charismes, le désir d'un échange réciproque des dons, sincère et enrichissant, la volonté de concerter ensemble le projet de l'évangélisation". Développant dans la dernière partie la thématique de l'ecclésiologie de la Communion, le P. Ciardi a fait remarquer qu' "il s'agit d'instaurer" une "collaboration fraternelle et une confrontation stimulante entre vie religieuse et mouvements ecclésiaux". On devra, par conséquent, "tirer dûment les conséquences" de la participation des religieux et des religieuses aux mouvements. "Dans ce nouveau climat de communion ecclésiale, les prêtres, les religieux et les laïcs, loin de s'ignorer réciproquement ou de s'organiser exclusivement en vue d'activités communes ou de se confronter uniquement à travers une certaine subordination dans le cadre de laquelle les laïcs dépendraient des prêtres et des religieux, peuvent retrouver le rapport de communion juste et une expérience renouvelée de fraternité évangélique et d'émulation charismatique réciproque". Pour plus d'informations : Agence
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