21.05 - Italie : L'Eglise et les promesses
de Berlusconi.
Lors de son Assemblée, l'Eglise
catholique italienne demande au prochain gouvernement de Silvio Berlusconi
de respecter des promesses faites pendant la campagne électorale en
ce qui concerne l'école, la famille et l'avortement.
Intervenant,le jeudi 17 mai, devant les évêques italiens,
le pape, évêque du diocèse de Rome, a rappelé quelques
priorités. "Il faut que soit réalisée la parité de situation scolaire
entre le public et le privé", par un financement direct, comme le demande
la hiérarchie de l'Eglise. "Le bien commun ne peut se construire en
dehors d'une prospective de solidarité concrète, en développant des
possibilités d'emploi, particulièrement dans le Sud, frappé par le chômage".
Enfin, "la famille est un facteur décisif dont il faut préserver les
droits".
En Italie, la séparation des pouvoirs est inscrite dans la loi, mais,
durant l'âpre campagne électorale, la plupart des dirigeants en piste,
de droite comme de gauche, avaient été reçus par le cardinal Sodano
sur sa demande. Les catholiques pratiquants ont de fait voté en majorité
pour la Maison des libertés, la coalition de centre-droite menée par
M. Berlusconi.
Certains des courants politiques qui ont soutenu le "Cavaliere"
Berlusconi, prône des pints de vue éloignés de ceux
de l'Eglise, en particulier dans le domaine de l'émigration.
Umberto Bossi, leader de la Ligue du Nord, sévèrement défaite aux législatives
du 13 mai, veut le ministère de l'Intérieur, et sur une chaîne de télévision
, jeudi soir, il l'a réclamé, soulignant que "l'Intérieur est important,
il suffit de penser aux opérations de lutte contre les immigrés clandestins"
annonçant qu'il présentera un projet de loi sur l'immigration
qui fera de la clandestinité "un délit grave".
Pour plus d'informations : Conférence
des évêques d'Italie
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