11.06 - Vie
consacrée et visibilité vestimentaire.
La visibilité des religieux et des religieuses n'est point une question
d'habit ou d'extériorité, "de façade"; il faut, au contraire, des "signes
extérieurs" plus puissants.
C'est ce que signale le père Gabino Uribarri, Jésuite, professeur de
Théologie à l'Université Pontificale Comillas de Madrid, dans une réflexion
publiée dans le dernier numéro de "Vida Religiosa", le périodique des
Clarétiens espagnols. "Une vie religieuse, qui n'est pas perceptible
comme un exemple à suivre et un encouragement pour les autres, est destinée
à échouer dans l'une des tâches et l'un des services les plus importants
pour toute l'Église".
Quant aux "références extérieures", habit, costume noir ou faux-col,
il s'agit d'un thème plutôt controversé, parce que "l'on peut donner
des signes extérieurs qui ne conduisent à rien de vraiment substantiel,
et qui finissent par devenir une simple façade".
La visibilité exigée des religieux et des religieuses est, au contraire,
un élément tout à fait différent, fondamental : "Elle est liée en quelque
sorte au Royaume de Dieu et à sa présence dans l'histoire, rendue visible
à travers le style de vie de Jésus, lors de l'accomplissement de sa
mission, dans une dimension eschatologique de la vie chrétienne".
Abordant ensuite d'une manière spécifique le thème de l'actualité des
vœux, le Jésuite met en évidence qu'ils ne doivent point "s'assoupir",
"ils ne doivent point cesser de mettre en cause et de scandaliser".
"La vie apportée par Jésus-Christ dépasse infiniment la gloire, la paix,
la joie, les sentiments, la liberté, l'amour et le genre de vie menée
par les seigneurs de ce monde, c'est-à-dire l'argent, le pouvoir, l'affirmation
de soi, la célébrité et l'estime".
P our plus d'informations : Agence
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