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16.06 - Les immigrants ne sont pas des criminels.

"Celui qui exerce son droit à rechercher des meilleures conditions de vie ne devrait pas être considéré comme un criminel pour cette seule raison", souligne un document présenté à la Commission européenne.

La Commission des Eglises pour les migrants en Europe (CCME), Caritas Europa, la Commission des Conférences épiscopales européennes (COMECE), la Commission catholique internationale des migrations, le Service jésuite des réfugiés, le Conseil Quaker des affaires européennes et la Conférence des Commissions européennes "Justice et paix" appellent l'Union européenne (EU) à faire davantage pour protéger les demandeurs d'asile et veiller à ce que les immigrants ne soit pas considérés comme des "criminels potentiels". "Celui qui exerce son droit à rechercher des meilleures conditions de vie ne devrait pas être considéré comme un criminel pour cette seule raison".

La dignité humaine est fondamentale et doit être respectée, que la personne concernée possède des documents ou non. Les Eglises soutiennent ce principe et demandent à l'UE de le faire aussi". La migration est devenue un "phénomène mondial permanent", introduit par l'oppression et les conflits, mais aussi par la pauvreté, la sécheresse et le chômage.

Le colonialisme européen est à l'origine de "la domination économique, politique et culturelle encore en place", et les Eglises reconnaissent le droit des gens à voyager pour trouver de meilleures conditions. "Nous sommes conscients, déclare ce document, qu'une politique de la porte ouverte n'est pas concevable et qu'une politique en matière de migration ne résoudra certainement pas les problèmes du déséquilibre mondial."

Le document devrait être examiné à la mi-juin par une commission du Parlement européen. Une réponse sera donnée par la Commission de l'UE à l'issue des consultations officielles avec les Organisations non gouvernementales à la fin juin.


Pour plus d'informations : Agence ENI

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