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05.07 - Afrique du Sud : Le préservatif contre la mort.

En Afrique du Sud, un évêque rédemptoriste déclare publiquement qu'il serait bon de reprendre en considération l'usage des préservatifs, car l'urgence se poursuit même après l'assemblée de l'ONU consacrée au SIDA.

La dernière assemblée des Nations Unies consacrée à ce thème s'est tenue à New York du 25 au 27 juin, Sœur Patricia Walsh, dominicaine, coordinatrice de la pastorale de la santé pour la Conférence des religieux du Zimbabwe en fait ce commentaire : "La situation ne sera plus comme avant". Sœur Walsh qui se trouve de ce pays africain depuis 1973, a participé à l'assemblée des Nations Unies comme l'un des quatre membres du Conseil Mondial des Églises.

Elle a en outre souligné le tragique de la situation du pays africain, où un adulte sur quatre est touché par le virus et où tous les enfants sont en quelque sorte touchés par l'épidémie, parce que ceux qui naissent infectés meurent au cours des cinq premières années de vie, tandis que les autres deviennent orphelins à cause de la mort des parents par le sida.

De leur côté, tout en continuant à soutenir la continence hors du mariage et la fidélité dans la vie de couple, les évêques sud-africains réfléchissent sur le fait qu'en Afrique du Sud il existe 4,5 millions de personnes infectées par le virus, le chiffre le plus élevé s'il est envisagé dans le cadre d'un pays déterminé.

Ils font remarquer que, dans un monde où les gens choisissent de ne point vivre selon les valeurs de la fidélité et de la continence professées par l'Église, le recours au préservatif peut être envisagé comme un moyen de prévenir la mort, non pas comme un moyen d'empêcher la transmission de la vie.


Pour plus d'informations : Agence VID

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