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27.07 - De l'Inde à Hong-Kong.

A Hongkong , les autorités disent vouloir prendre modèle sur la France en matière de loi anti-secte. En Inde, les nationalistes s'inquiètent de la progression des religions non hindoues et au Pakistan les minorités religieuses ont désormais les mêmes droits.

Mais des responsables chrétiens et des universitaires de Hong Kong ne voient pas la nécessité d'une telle loi. Ils ont exprimé leur point de vue sur ce sujet lors d'un colloque organisé le 23 juin dernier sur le thème : " Qui trace la ligne entre le bien et le mal : les lois anti-secte et la liberté religieuse "..." Avec une telle loi, ce qui est en cause n'est pas tant la survie de l'Eglise que la liberté de la société [hongkongaise], car, dans l'histoire de la Chine, les divers mouvements de persécution anti-religieuse avaient plus trait à la répression d'opposants politiques aux dynasties en place qu'à de réelles questions religieuses.

Le 30 juin dernier, lors d'une conférence réujnissant les représentants nationalistes hindous à Madurai dans le Tamil Nadu, un certain nombre d'orateurs ont proposé des séries de mesure pour stopper les conversions. Or le christianisme n'est pas d'aujourd'hui dans ces régions puisqu'il remonte à l'apôtre saint Thomas, même s'il a été renfocé au 16ème siècle par la venue des missionnaires portugais.

Au Pakistan, une décision de la Cour Suprême a donné aux minorités religieuses les mêmes droits électoraux qu'aux musulmans et c'est ainsi que, pour des élections aux assemblées locales, le 2 juillet dernier et pour la première fois depuis 1979, les pakistanais apparternant à ces minorités ont pu aller voter et élire un président d'assemblée locale, alors qu'aparavant, ils ne pouvaient voter que pour des membres de leur propre minorité.

Toutes ces informations sont à lire plus largement commentées, dans "Eglise d'Asie" (juillet 2001), éditée par les Missions Etrangères de Paris.

Pour plus d'informations : Eglise d'Asie

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