09.08 - Togo : Obtenir des élections
transparentes.
Depuis quelque temps, le climat
politique du pays tendu et les arrestations d’opposants se multiplient
avant les élections anticipées prévues pour le mois d’octobre prochain.
Les élections législatives de 1999 avaient été boycottées et contestées
par l’opposition ; elles avaient donné lieu à un Parlement monolithique,
avec 79 députés du parti au pouvoir et 2 candidats indépendants. La
dissolution de cette Assemblée devrait ouvrir la voie à des élections
démocratiques, pour permettre au pays, quel que soit le vainqueur, de
rétablir la coopération avec la communauté internationale, mais, des
arrestations d’opposants politiques du Président Eyadéma, pour des accusations
non fondées, créent un climat de tension.
La présence de quatre " facilitateurs " désignés par la France,
l’Allemagne, l’Union Européenne, et l’Organisation Internationale de
la Francophonie, dans le but de faciliter le dialogue entre les Togolais
a permis à la classe politique de renouer ce dialogue, et de relancer
le processus électoral bloqué depuis plusieurs mois.
La volonté des Togolais, c’est d’avoir " des élections transparentes
pour sortir de la crise " a déclaré à l'agence vaticane Fides un Togolais
catholique, qui a ajouté : " Nous voulons vivre, et nous avons besoin
de justice ". Or le pays connaît une certaine agitation peu favorable
à des élections transparentes et pacifiques, à la suite de l'arrestation
et de la condamnation de deux opposants politiques au Président Eyadéma,
Maître Agoyibo, dirigeant du " Comité d’action pour le Renouveau " (CAR)
et M. Olympio, ancien Ministre des Droits de l’Homme, et président du
" Rassemblement pour le Soutien de la Démocratie et le Développement
" (RSDD).
Pour plus d'informations : Agence Fides
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