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09.08 - Israël : Prière pour la paix à Jérusalem.

Les Patriarches et les chefs des Eglises chrétiennes présentes en Terre Sainte proposent un temps de prière pour la paix et y invitent les chrétiens de la Ville Sainte et des Eglises du monde entier.

Les moments de prière auront lieu, à tour de rôle et tous les jours du 15 au 28 août, à 18h dans une église de Jérusalem. Arméniens, syriaques, coptes, luthériens, anglicans, grecs-catholiques et catholiques latins offriront chacun à leur tour l'hospitalité aux fidèles dans leurs églises respectives.

L'Eglise grecque-orthodoxe, bien qu'ayant adhéré à l'initiative, ne mettra pas à disposition son église car elle ne possède plus de Patriarche depuis le mois de décembre dernier. L'élection du nouveau Patriarche, repoussée jusqu'ici en raison d'un veto mis par le gouvernement israélien sur les candidats, a été fixée au 13 août. C'est seulement hier que le gouvernement israélien a levé son veto sur 5 candidats.

" Nous sommes profondément préoccupés, disent ces chefs religieux dans leur communique, nous sommes profondément préoccupés par la détérioration de la situation dans les territoires occupés de Terre Sainte : de nombreuses familles n'ont plus de logement ; la clôture des territoires de la part d'Israël a transformé les villes en camps de détention ; le nombre de sans-emploi a augmenté de façon dramatique ; il y a des dizaines de milliers d'affamés."

..." Pendant ce temps nos fils s'affrontent chaque jour et versent du sang dans une ambiance de violence, d'assassinats et d'homicides. La haine et le désir de vengeance croissent toujours plus du côté israélien comme du côté palestinien. "

Les Patriarches et les chefs des Eglises appellent " les frères et les soeurs du monde entier… à unir leurs prières " à la leur. "

Les représailles israéliennes et la guérilla palestinienne, ont jeté en effet toutes les communautés dans une situation de misère et d'insécurité. Le tourisme et les pèlerinages sont quasiment bloqués ; de nombreux hôtels fermés ; même l'agriculture est en crise, à cause des nombreuses destructions et de la peur qui règne partout. "Les gens ne vont plus dans leurs champs car ils n'ont pas le courage de sortir de chez eux. Désormais l'insécurité domine au marché, dans la rue, et même dans les maisons. "


Pour plus d'informations : Agence Fides

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