26.09 - Burundi : Il faut sortir du ghetto
ethnique.
Un an après la signature des accords
d´Arusha en Tanzanie, les évêques du Burundi lancent un appel aux Burundais
pour le retour au dialogue et à la démocratie, en vue du bien commun.
La paix et le dialogue sont les piliers de la renaissance du Burundi.
Ils appellent à un retour à la stabilité alors que le pays a été martyrisé
par une guerre civile sanglante.
En dépit des accords d´Arusha, les violences qui "sèment la mort et
la haine" mais la Conférence des évêques du Burundi
discerne au travers des comportements de l'ensemble de la population
une "période de transition", réelle même si elle est difficile,
parce qu´elle suppose le passage au "dialogue" et à la mise en place
de solutions "politiques".
Les anciens "ennemis jurés", disent les évêques, sont maintenant appelés
à être des "serviteur de la paix et de la réconciliation". Et cela suppose,
soulignent les évêques, de dépasser le ghetto ethnique", hérité d´une
"mentalité irrationnelle et anti-évangélique".
Aux dirigeants du pays et à la classe politique, les évêques demande
de "cesser de s´enfermer dans des groupes d´intérêts particuliers".
Ils demandent au contraire de se mettre au service de "l´intérêt général
de toute la Nation". Car sans cet esprit de service pour le bien commun",
le pays en peut pas prétendre accéder à un système de gouvernement démocratique
et à un Etat de droit.
Enfin, les évêques invitent tout spécialement les dirigeants
chrétiens à faire preuve d´un "supplément d´âme".
Pour plus d'informations : Agence
Misna
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