15.10 - Pour plus de démocratie dans
l'Eglise.
Le "synode de l'ombre", qui s'est
tenu à Rome en parallèle au synode des évêques, s'est conclu le 8 octobre
2001, après avoir rédigé une lettre remise le 7 octobre au cardinal
Schotte.
Les trente participants de cette assemblée, réunie par les mouvements
"Nous sommes l'Eglise" et "Réseau européen Eglise de liberté", ont exprimé
pendant 4 jours leurs attentes pour l'Eglise catholique, qui, sur certains
points, rejoignent des demandes émises par les évêques
du Synode, en particulier une plus grande clarté dans les relations
des instances centrales avec le Peuple de Dieu.
Le premier point demandé par les membres de ce synode parallèle
concerne la décentralisation de Rome "pour une plus grande proximité
des évêques et des cardinaux avec le peuple". "Nous demandons pour cela
d'instaurer une démocratie au sein de l'Eglise catholique", a déclaré
Elfriede Harth, porte-parole du mouvement "Nous sommes l'Eglise".
Elle a reconnu que quelques-unes des déclarations sont "intéressantes"
et "montrent la volonté de certains évêques de faire évoluer le système",
en particulier concernant la collégialité. "Nous voulons encourager
cela et nous poursuivrons donc notre travail en ce sens."
Le 7 octobre, les participants au "contre-synode" voulaient à l'appartement
du cardinal Jan Peter Schotte, secrétaire général du sSynode des évêques,
pour tenter de lui remettre le message final mais un cordon de policiers
les en a empêchés, au nom de la protection territoriale, puisque l'immeuble
est en zone vaticane. Ils ont toutefois pu mettre leur lettre dans la
boîte aux lettres.
Pour plus d'informations : Synode
de l'ombre
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