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22.10 - 300.000 enfants-soldats.
Ils seraient 300.000 enfants soldats,
de 8 à 17 ans, dont 120.000 en Afrique, engagés dans plus
de 30 conflits, de la Colombie au Myanmar, des Grands Lacs en Indonésie.
Au Sri Lanka, 90% des rebelles tamouls tués, sont des mineurs.
Avec 6 ONG internationales, le "service jésuite aux réfugiés"
lance un cri d'alarme. Parmi les causes qui les jettent dans la guerre,
la situation de guerre est elle-même déterminante. Ils
l'ont subi, ils y ont perdu leurs parents, ils ont assisté à
des scènes de violences. Certains sont là pour se venger.
Beaucoup sont forcés par la pauvreté ou des groupes rebelles
qui leur assure ainsi une survie.
Des groupes armés n'hésitent pas à pénétrer
dans les villages et même dans les écoles, forçant
les enfants à les suivre, car ils apprécient le fait que
les enfants sont téméraires, qu'ils n'évaluent
pas le danger et qu'ils ne coûtent rien. D'éclaireurs ou
de courriers, ils ne tardent pas à devenir combattants. Drogue,
sexe et menace font vite tomber les résistances.
Ils deviennt ainsi des victimes terriblement mutilées dans leur
humanité. Chez ceux qui reviennent à la vie civile apparaissent
des troubles psychologiques extrêmement graves. Ils ressentent
une honte qui les empêchent de revenir dans leurs familles d'origine
ou même de se regarder. Marqués par une habitude de violence
et de haine, ils sont ainsi plus profondément imprégnés
d'une haine raciale ou tribale.
L'objectif des ONG et des pères jésuites est non seulement
de les protéger, mais de les ré-insérer dans la
vie, dans la dignité d'eux-mêmes, dans l'assurance qu'ils
ont encore un avenir de paix et de bonheur possibles.
Pour plus d'informations : Enfants-Jeunes
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