27.10 - Russie : La négation d'une liberté
fondamentale.
Faisant fi de la liberté
de conscience, l'Eglise orthodoxe russe pose une condition contraire
aux droits de l'homme les plus élémentaires : pas de conversion
d'orthodoxes au catholicisme dans son territoire canonique!
La probabilité d'une visite de Jean Paul II augmentera en fonction de
la résolution des problèmes qui rendent actuellement impossible la venue
du pape, a affirmé le 23 octobre à l'agence d'informations Interfax
un porte-parole du patriarcat de Moscou. La condition principale posée
par l'Eglise orthodoxe pour une rencontre de son patriarche avec Jean
Paul II est l'interdiction formelle de conversion au catholicisme de
leurs croyants dans les territoires canonique de l'orthodoxie.
Par ailleurs, les droits des orthodoxes en Ukraine occidentale doivent
être respectés. Ces derniers, selon le patriarcat, sont "cruellement
persécutés" par les uniates, liés à Rome, oubliant ses silences au moment
des persécutions soviétiques contre les gréco-catholiques,
en profitant même alors pour en récupérer quelques
églises.
Oubliant les silence de ses prédécesseurs et le sien lorsqu'il
était métropolite en Estonie, le patriarche de Moscou
a déjà dénoncé le "prosélytisme catholique" sur son territoire à de
nombreuses reprises, notamment lors du voyage du pape en Ukraine en
juin. Le respect de ces conditions préalables et réciproques
permettrait d'éviter qu'une éventuelle rencontre entre responsables
des Eglises ne revête qu'un aspect protocolaire, selon le porte-parole
de l'Eglise orthodoxe. Car, si elle a lieu, cette rencontre devrait
"aider les blessures du passé à se refermer et ouvrir un nouveau chapitre
dans le dialogue entre orthodoxie et catholicisme."
Pour plus d'informations : Agence
KNA
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