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07.11 - Chine : L'impact du message de Jean Paul II.

Le message envoyé par le Pape Jean Paul II au Congrès réuni à l'occasion du 400° anniversaire de l'arrivée de Matthieu Ricci à Pékin, continue à susciter des réactions et des commentaires ; plusieurs d'entre eux sont arrivés à l'agence vaticane Fides.

Depuis le 25 octobre dernier, la page " web " de l'agence vaticane Fides, qui donne en langue chinoise le texte intégral de ce message , a reçu 200.000 visites et des dizaines de commentaires par le courrier électronique.

Le témoignage d'une personnalité chinoise non-chrétienne est significatif de la plupart des textes reçus. Devant le geste du Pape " qui demande pardon au peuple chinois ", elle se déclare " très émue " et, à son tour, il demande pardon au Pape et aux chrétiens " pour les erreurs commises dans des siècles d'histoire à l'égard de tous les représentants religieux ".

Mais les correspondants chinois souhaitent souvent que le Vatican interrompe ses relations avec Taïwan. "Le Vatican est un Etat " spécial ", différent des autres."..."La religion catholique est une religion mondiale. Même si je ne connais pas bien le catholicisme, je suis sûr que la plus haute autorité religieuse a des responsabilités et des devoirs précis vis-à-vis de toutes les Eglises et de tous les fidèles du monde, sans qu'il y ait d'exceptions pour la Chine. Même si l'Eglise chinoise et les fidèles chinois ne reconnaissaient pas l'Autorité religieuse suprême, un message par exemple, cela ne regarderait que l'Eglise chinoise : il revient au représentant de l'Eglise chinoise d'exprimer un jugement."

..." En revanche, c'est le gouvernement qui le fait, et, par ce geste, il démontre au monde, une fois encore, son ingérence dans les affaires religieuses. Dans le même temps, par son comportement, il transmet un autre message : le gouvernement chinois ne se sent pas lié par la Constitution (ndr : qui défend en théorie la liberté religieuse). La réponse du gouvernement a rappelé l'ingérence habituelle dans les affaires religieuses de la part du gouvernement chinois."

..." En écoutant le Saint-Père qui demande pardon aux peuple chinois, je suis très ému. En réalité, nous aussi, Chinois, nous avons fait pas mal d'erreurs vis-à-vis de la " religion étrangère " ; mais nous n'avons jamais vu aucun citoyen, ni même le gouvernement chinois, présenter des excuses. Aussi, à titre personnel, et au nom de tous les Chinois qui pensent comme moi, je voudrais demander pardon au Saint-Père pour les erreurs commises dans des siècles d'histoire à l'égard de tous les représentants religieux ".

Pour plus d'informations : Agence Fides

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