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21.11 - Bolivie : Violences dans le Chapare.

Certains milieux catholiques restent pessimistes sur l'aboutissement des pourparlers du gouvernement avec les "cocaleros".

Les pourparlers entre le pouvoir exécutif et les paysans "sans terre" du Chaco s'ouvrent en Bolivie, mais un éventuel dialogue entre le gouvernement et les producteurs de coca, les "cocaleros" du Chapare semble encore peu envisageable.

Le ministre de l'Agriculture, Walter Nunez, a souligné que les conditions actuelles ne permettaient pas encore d'entamer une négociation avec les "cocaleros" d'Evo Morales Ayma car la revendication de ces cultivateurs, est de conserver un petit lot de coca par famille, ce n'est pas discutable.

Dans le milieu de l'Eglise catholique, qui s'est offerte en tant que médiatrice entre l'exécutif et les cocaleros, des rumeurs pessimistes circulent au sujet de l'avenir du Chapare. "En toute honnêteté - a déclaré au quotidien local 'La Prensa' Mgr Jesús Juárez, vice-président de la Conférence épiscopale bolivienne (CEB) - il est actuellement impossible que les deux parties se rapprochent".

De son côté, Morales a réaffirmé que les protestations dans le Tropique de Cochabamba se poursuivraient, fortes de l'appui des paysans du haut plateau de La Paz, guidés par Felipe Quispe, alias 'El Malku'.

En attendant, la violence trouble toujours la région: un capitaine de l'armée, Luis Revollo, a été blessé hier par balle alors qu'il patrouillait dans la zone d'Ishinuta. Les enquêteurs n'ont pas encore été en mesure d'identifier les responsables. La semaine dernière, des paysans avaient été tués dans la même zone. (CC)

Pour plus d'informations : Agence Misna

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