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24.11 - Subsidiarité et pastorale diocésaine.

Les religieux et religieuses qui ont consacré une journée pour réflechir à ce que le récent Synode des évêques, ont entendu une curieuse remarque sur la simplicité épiscopale

Cette journée de réflexion organisée conjointement par l'Union des Supérieurs Généraux (USG) et l'Union Internationale des Supérieures Générales (UISG) s'est déroulée le vendredi 23 novembre sur l'analyse du contenu et du déroulement du Synode des évêques tenu au mois d'octobre dernier.

Elle s'adressait à tous les Supérieurs et Supérieures Généraux, aux membres des Curies généralices et aux responsables de la formation. Son objectif était d'informer sur le déroulement et sur le contenu de la dernière Assemblée Synodale et de présenter les orientations utiles à ceux qui sont responsables de l'animation de la Vie Consacrée.

Le P. Camilo Maccise, Supérieur général des religieux Carmes, et de sœur Antonia Colombo, Supérieure générale des Filles de Marie Auxiliatrice ont souligné quelques-uns des aspects essentiels de ce Synode : Donner un signe vraiment évangélique et s'ouvrir au monde en évitant toute tentation "autoréférentielle". Et surtout, si l'on devait choisir une image pour représenter le Synode, on pourrait dire que l'assemblée s'est tenue sous le signe des "couleurs de l'arc-en-ciel", pour signaler le témoignage, l'espérance, l'évangélisation, l'inculturation.

Dans l'après-midi, le thème "Profil et rôle de l'Evêque après le Synode" a été abordé par Mgr Claude Dagens, évêque d'Angoulême, l'un des théologiens les plus écoutés en France.

Le P. Joseph Tobin, supérieur général des Rédemptoristes, a fait remarquer que "le thème central" du Synode a été la "notion de communion", mais "selon mon évaluation, a-t-il ajouté, la communion affective a reçu un soutien plus grand, surtout à travers les interventions des membres de la Curie Romaine" et des délégués nommés par le Pape. "En d'autres termes, la subsidiarité a été vécue comme une notion de sociologie et elle n'a pas été en mesure d'exprimer la relation entre le Pape, la Curie et les évêques du monde".

Au sujet des difficultés dans la conception d'une pastorale diocésaine en mesure de faire participer les religieux et les religieuses, répondant à une question de l'agence VID, le P. Tobin a observé que "parfois, nous les religieux, nous ne partageons pas les responsabilités parce que nous procédons tout en restant isolés, même quand dans le diocèse il y a un sanctuaire ou une paroisse ou des collèges gérés précisément par des religieux. Il peut arriver que l'on ne soit pas en harmonie avec l'élan du diocèse. Je crois qu'il s'agit là d'une conséquence de l'insuffisance du dialogue. Là où il y a le dialogue il y a la coordination, autrement le risque est de diviser l'Eglise en de nombreuses Eglises parallèles".

Pour plus d'informations : Agence VID

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