26.11 - Réunion des supérieurs
majeurs d'Europe.
La dixième Assemblée Générale de l'Union
des Conférences Européennes des Supérieurs Majeurs (UCESM) commence
aujourd'hui en Autriche, à Salzbourg, et elle sera clôturée le
dimanche 2 décembre. Le thème abordé est "Passez à l'autre rive… n'ayez
pas peur".
L'Assemblée coïncide avec la 41e Conférence nationale des Supérieurs
et des Supérieures Majeurs de 23 pays européens, représentant 390.000
religieux et religieuses. "Nous avons uni une phrase de l'Evangile à
une expression-symbôle du pontificat de Jean Paul II", a observé le
P. Jesus Maria Lecea, président de l'UCESM. "Nous pensons que nous devons
affronter l'avenir en abandonnant nos phobies pour nourrir un sentiment
de liberté".
Comme le faisait remarquer, lors de son passage à Paris, soeur
Bimbenet, religieuse Fille de la Sagesse, et attachée auprès
de l'Europe à Bruxelles, "nos regards ne s'arrêteront
pas aux horizons européens." L'horizon de l'assemblée sera
en effet ouvert bien au-delà de l'Europe, grâce à la présence, entre
autres, de la présidente de l'Union Internationale des Supérieures Majeures,
du secrétaire général de l'Union des Supérieurs Généraux et de la présidente
et du vice- président de la Confédération latino-américaine des Religieux.
Ce sera une religieuse américaine, sœur Mary Johnson, spécialisée en
sociologie religieuse, qui lira le rapport principal", qui se tiendra
le 28 novembre et sera discuté même le jour suivant.
Dans la phase de changement que traverse la "Vie consacrée"
sur le Continent, le P. Lecea remarque que "certains aspects sont en
train de disparaître mais qu'il y a aussi des signes de vitalité. Pour
ce qui est des aspects extérieurs à la vie religieuse, certains styles
de vie communautaire ou les grandes communautés sont peut-être en train
de disparaître, laissant la place à des nouvelles présences et de nouveaux
styles."
Dans l'analyse et la vision du P. Lecea, "les éléments quantitatifs
changeront, mais on commence à vivre avec plus de sérénité cet aspect,
parce que dans la crise profonde il y a un signe des temps à interpréter.
Et il y a peut-être la Parole de Dieu, qui doit nous rendre attentifs.
Je crois que certains Instituts disparaîtront, mais la vie religieuse
en tant que telle ne disparaîtra certainement pas. Nous ne nous sentons
pas comme si nous étions les derniers!".
Pour plus d'informations : Agence
VID
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