12.12 - Les Eglises et le droit d'asile.
Lors d'une conférence, ouverte à
Genève, destinée à renforcer la Convention de l'ONU sur les réfugiés.
Les représentants de 123 pays se sont notamment inquiétés du nombre
croissant de clandestins.
Les Etats doivent adopter jeudi une déclaration affirmant la nécessité
de renforcer l'application de la Convention, signée en juillet 1951
à Genève et ratifiée par 143 pays. L'une des questions les plus brûlantes
est celle du traitement de clandestins de plus en plus nombreux, victimes
de réseaux criminels, et de la distinction entre réfugiés et migrants
économiques.
L'abus de l'asile par des migrants en quête d'un meilleur avenir économique
ne doit pas nous amener à interpréter la Convention d'une façon plus
restrictive que ses auteurs l'ont conçue", a mis en garde Mme Metzler,
conseillère fédérale suisse. Et elle a ajouté
: "Le combat contre le terrorisme ne doit pas se faire au détriment
des réfugiés ou des personnes qui demandent une protection et en ont
effectivement besoin."
Les représentants des Eglises font remarquerque cette action
doit respecter la dignité de tout homme, particulièrement
dans de telles circonstances. Le Haut Commissaire de l'ONU aux réfugiés,
Ruud Lubbers a appelé la communauté internationale à soutenir le gouvernement
de Kaboul afin d'instaurer la paix et la démocratie en Afghanistan,
et permettre ainsi le retour de millions de réfugiés.
Pour plus d'informations : Conseil
oecuménique des Eglises
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