15.01 - Le
Christ reste au centre de la globalisation.
C'est le Christ qui reste au centre
et non le pouvoir économique soutient le P. Zanotelli dans un article
qu'il consacre à son expérience dans le bidonville de Nairobi.
... "Je dois remercier encore une fois les pauvres avec lesquels j'ai
vécu à Korogocho; et pour paraphraser encore fois Sobrino, le grand
centre convocateur de la globalisation n'est point le pouvoir économique,
comme on veut nous le faire croire ou comme beaucoup le donnent pour
acquis, mais le Crucifix, qui attire tout vers lui". Telle est la conclusion
qu'il donne à un entretien dans la revue "Nigrizia".
Revenant de Nairobi, avant de rentrer en Italie pour une nouvelle destination
vers le Sud, il déclare : "La Mission signifie être présent aux
frontières de la souffrance humaine pour dire aux gens que Dieu est
"Abba", le père, un père qui ne les abandonne pas. Mais je
me sens désormais sale et pécheur… La puanteur de ces lieux de marginalisation
est entrée en moi, et elle a presque lavé mon substrat original de petit
bourgeois, mon nationalisme philosophique, mon catholicisme baroque."
..." Ce sont les pauvres qui nous transforment en pain, c'est-à-dire
en personne qui, du matin au soir, rencontre d'autres personnes et se
fait presque manger, même si cela est difficile".
A retenir aussi cette réflexion du P. Zanotelli en ce qui concerne la
lecture de la Bible: "L'Évangile de Saint Marc lu à Korogocho ou lu
dans une belle villa romaine prend une signification tout à fait différente;
la Parole lue en partant du bas, des fonds de l'histoire, est bien autre
chose. Le contexte devient aussi important que le texte".
Pour plus d'informations : Agence
VID
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