26.01 - Assise : De Macao à Brazzaville.
La rencontre d'Assise a relancé
le dialogue oecuménique à Macao en Chine mais n'a eu que
peu d'échos au Congo Brazzaville.
Les relations entre les Eglises protestantes et l'Eglise catholique
étaient au plus bas niveau depuis longtemps. La célébration
oecuménique qui s'est déroulée le samedi 19 janvier
dans l'ancienne colonie portugaise, aujourd'hui territoire chinois,
a été l'occasion de renouer des relations cordiales entre
elles.
Au siège de la "Christ Church of China", la plus ancienne
église de Macao, de nombreux chrétiens se sont rassemblés. Catholiques
et protestants se mêlaient dans l’assemblée, sans barrières, et la cérémonie
était présidée par l’évêque catholique auxiliaire de Macao, Mgr
José Lai, et par le pasteur Wong Chung, de l’Eglise baptiste de Macao.
Pour l’occasion, une scène avait été préparée, composée d’une croix
illuminée, d’une branche de fleurs et d’une Bible, et au centre, une
phrase en caractères chinois disait : "Rencontre de prière des disciples
du Christ à Macao". L’ambiance était à la fête.
Pour la première partie de la rencontre avait été choisie une lecture
biblique sur le thème "Jésus source de vie pour tous". Mgr Lai, en commentant
ce passage, a déclaré : "En cette semaine pour l’unité des églises,
il est de notre devoir de donner l’espérance au monde". L’évêque a exhorté
à mettre en pratique le commandement "un seul Seigneur, un seul baptême,
une seule foi" et à témoigner de l’unité.
Le pasteur baptiste Wong Chung a partagé cet appel. Remarquant qu’il
y a encore dans le monde des conflits de religion et des injustices,
ce dernier a invité les fidèles à être des ouvriers de paix. Le rite
œcuménique, conclu par la prière de Saint François d’Assise "Seigneur,
fais de moi un instrument de ta paix", a été célébré en trois langues
: le chinois mandarin, le cantonais et l’anglais.
Tous les participants ont manifesté le désir de promouvoir d’autres
rencontres œcuméniques.
A Brazzaville, les événements et les préparatifs
du prochain référendum constitutionnel absorbent l'opinion
publique et ont occulté ce temps oecuménique et interreligieux.
Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, avait dévéloppé,
dans l'hebdomadaire "La Semaine Africaine", les indications
pastorales pour que les communautés chrétiennes vivent
cette semaine de l'Unité et s'associent à la journée
du 24 janvier.
Au Congo, le diallgue interreligieux n'est pas encore développé
et c'est la raison pour laquelle il n'y eut pas de prières communes
pour la paix. Toutefois, à l'occasion de la fin de Ramadan, Mgr
Milandou avait envoyé un message aux responsables musulmans du
Congo.
Pour plus d'informations : Agence Fides
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