|
28.01 - Nigeria : Après les explosions
de Lagos.
Les services d'information du diocèse
de Lagos confirme l'étendue du désastre causée
par les explosions en série provoquées par l'incendie d'une importante
armurerie sur une base militaire de la ville, mais restent prudents
quant au nombre des victimes.
Le chef de la police de l'Etat de Lagos, Mike Okiro, a confirmé lundi
que l'incendie de cet dépôt de munition, peu avant 18h locales (17h
GMT), avait entraîné des dizaines de fortes déflagrations. Mais il n'a
fourni aucun bilan chiffré de la catastrophe. Si certains témoins faisaient
état de près de 600 morts, la radio indépendante Rhythm FM a rapporté
que plus de 200 corps avaient été retirés du canal.
"Les explosions ont été extrêmement violentes, une église se trouvant
à un kilomètre de là a même été sérieusement endommagée " a fait savoir
à l'agence missionnaire Misna, le P. Emmanuel Badeyo, responsable
des communications sociales de l'archidiocèse de Lagos. "C'est une véritable
catastrophe - a poursuivi le prêtre - dont il est encore impossible
d'évaluer la portée".
"Les victimes - a-t-il ajouté - sont certainement nombreuses et les
gens sont à la recherche désespérée de leurs proches. L'archidiocèse
a envoyé sur place ses délégués pour suivre les opérations de secours".
Le président Olusegun Obasanjo s'est rendu lundi matin sur les lieux
du drame où, debout sur le capot d'une voiture, il s'est adressé aux
centaines de militaires qui avaient fui les explosions avec leurs proches.
Devant la foule en colère, il s'est engagé à reloger les sans abri,
à réunir les familles dispersées et à faire ouvrir une enquête par l'armée.
Pour plus d'informations : Agence Misna
Retour
|