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du 1 au 3 janvier 2010 (semaine 53)
 

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2010-01-03 -
L
ES ORDINATIONS DE L'INSTITUT DU BON PASTEUR

C'est Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, et non pas le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux qui, le 23 janvier, ordonnera à Bordeaux, selon le rite de saint Pie V, 2 diacres et 2 sous-diacres de l’Institut du Bon Pasteur.

Les ordinations seront conférées selon la "forme extraordinaire" du rite romain. 2 séminaristes issus de la maison romaine de l'IBP seront ordonnés diacres et le séminaire de Courtalain enverra 2 de ses séminaristes pour le sous-diaconat.

Rappelons que l'Institut du Bon-Pasteur a été fondé le 8 septembre 2006. C'est une société de vie apostolique de Droit pontifical, c’est-à-dire qu’il relève directement du Saint-Siège et que son supérieur a le pouvoir de juridiction ordinaire, aux fors interne et externe, sur tous les membres de la société. Il "incardine" ses membres, prêtres et diacres. Il peut ouvrir un séminaire et appeler aux ordres mineurs et majeurs les candidats reconnus aptes au sacerdoce.

L'Institut est dirigé par l'abbé Philippe Laguérie qui faisait parti de la Fraternité Saint Pie X (FSSPX). Ancien curé de la paroisse de St Nicolas du Chardonnet à Paris, puis de la paroisse St Éloi à Bordeaux, il a été exclu en 2004 de la FSSPX, à la suite des critiques qu'il avait formulées contre le séminaire d'Ecône et du refus de sa mutation au Mexique.

L'Institut a ouvert un séminaire de rite tridentin à Courtalain près de Chartres, dont le supérieur est l'abbé Paul Aulagnier, qui a été supérieur général en France de la FSSPX de 1976 à 1994.

L'Institut du Bon Pasteur a l'intention de faire «une critique constructive du concile Vatican II pour permettre au Siège apostolique d'en donner une interprétation authentique".

Le Saint-Siège a dédié l’Institut du Bon Pasteur à «l’usage exclusif de la liturgie grégorienne» pour la messe et pour tous les sacrements, selon «les livres liturgiques en vigueur en 1962». La liturgie traditionnelle ou "extraordinaire" est déclarée «rite propre de l’Institut dans tous ses actes liturgiques».

Selon les statuts et selon le décret d’érection, il s’agit non d’un indult mais d’une mission et d’une discipline propre. (source : IBP)


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