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du 24 au 27 janvier 2010 (semaine 04)
 

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2010-01-27 - Mexique
LA LÉGALISATION DE LA DROGUE


Au cours d'une rencontre avec la presse, les évêques du Mexique et du Honduras ont souligné la nécessité de combattre directement le problème de la drogue avec une stratégie qui aille beaucoup plus loin que le simple usage de la force.

L’archevêque de Tegucigalpa (Honduras), le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, l’évêque de Orizaba (Mexique), Mgr Marcelino Hernandez et l’archevêque de Acapulco (Mexique), Mgr Felipe Aguirre Franco, se sont accordés pour affirmer leur position commune.

Actuellement les instances gouvernementales mexicaines
discutent de la légalisation de la marijuana et d’autres drogues afin de réduire le trafic de drogue.

Pour le cardinal Maradiaga, le trafic de drogue est le cancer de l’Amérique Latine et son développement comporte des dommages immenses aux différents pays dans lesquels il est actif. Les “magasins de trafic”, qui recyclent l’argent sael provenant d’une telle activité, propagent ainsi la corruption morale et bouleversent la hiérarchie des valeurs, entrainant une grande confusion chez les enfants et les jeunes.

Dans une telle situation, a relevé le cardinal, la légalisation des drogues n’est pas la solution pour mettre un terme à ce fléau. Comme on l’a déjà constaté dans des pays où la consommation a été autorisée, on a vérifié l’effet contraire, c’est-à-dire que le nombre de personnes atteintes a considérablement augmenté.“On en arrive à une frustration de la jeunesse et les jeunes meurent.

Nos pays doivent combattre de toutes leurs forces cette plaie. Certes ils mènent un dur et difficile combat, c’est une guerre, mais ils ne doivent pas renoncer, car si ils se laissent aller il n’y aura pas d’avenir pour les jeunes, ni pour les valeurs qui doivent renforcer la famille”.

Le cardinal a reconnu que le climat de violence qui est vécu dans le monde entier a forcé la société à se taire, car une quelconque tentative de dénonciation est précédée d’une série de menaces, et il a révélé qu’il avait été lui-même menacé. “Aujourd’hui dénoncer cette chose signifie se compromettre, mais c’est notre devoir, car cette plaie est capable d’éliminer un pays entier”. (source : Fides)

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