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du 28 au 31 janvier 2010 (semaine 04)
 

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2010-01-31 - Haïti
L'ACTION FRATERNELLE ET CONJOINTE DES DIOCÈSES


" Dans tous les diocèses, les communautés chrétiennes se mettent au travail pour aider les rescapés, grâce aux organes de la pastorale sociale afin d'accompagner ceux qui en ont besoin," écrit Mgr Guire Poulard, évêque de Les Cayes.

Les Cayes est situé à 196 kilomètres au sud-ouest de Port-au-Prince et c'est une ville un peu moins éprouvée par le séisme du 12 janvier dernier que la capitale et d'autres communes limitrophes. Coordonnées par Caritas, les paroisses et les communautés religieuses se sont mises en oeuvre pour aider les sinistrés de Port-au-Prince.

Le Conseil épiscopal latino-américain (Celam) a appelé toutes les Conférences épiscopales d'Amérique Latine à promouvoir la solidarité en collaboration avec les organisations sociales et caritatives de l'Église et de la société civile de Haïti et de la République Dominicaine.

L'organisation Caritas a déjà fait parvenir des aides dans le pays, notamment des couvertures, des tentes, de l'eau, des vivres et des kits pour l'hygiène ; de plus, des services médicaux ont déjà été mis en place et l'organisation prévoit d'installer six hôpitaux de campagne.

"Maintenant, nous devons construire à nouveau pour pouvoir vivre ensemble. Nous devons le faire d’une manière qui élimine les préjugés et la discrimination et qui engendre la confiance. Nous devons le faire de manière à susciter la solidarité et l’ouverture d’esprit", écrit dans un communiqué Mgr Pierre Dumas, président de Caritas Haïti et évêque d'Anse-à-veaux-Miragoâne.

En attendant, les habitants des petites communes elles aussi affectées par le séisme - comme Gressier, Léogâne (détruite à hauteur de 90%), Petit Goâve et Grand Goâve - craignent d'être oubliés par le réseau des premières aides activé à Port-au-Prince. À Jacmel, à 90 kilomètres au sud de la capitale, Le P. Filippo écrit : "Au centre de pastorale, nous accueillons depuis les événements plus d'une vingtaine de familles dont les maisons sont détruites ou endommagées. Le soir, ils sont nombreux ceux qui viennent seulement coucher chez nous car ils sont encore choqués et ont peur. Nous avons besoin d'aide". (source : Misna)


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