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2010-02-13 - Sri Lanka
IL FAUT Y RÉTABLIR UN CLIMAT DE PAIX

Les rebelles tamouls ont été vaincus, mais la violence institutionnelle demeure, c'est pourquoi les évêques du Sri Lanka ont appelé à mettre fin aux violences et à rétablir un climat de débat démocratique et de paix.

Leur intervention fait suite à la répression de la police, qui a dispersé brutalement mercredi des milliers de manifestants qui réclamaient la libération du principal adversaire du chef de l´État Mahinda Rajapaksa aux dernières élections présidentielles. Sarath Fonseka a en effet été arrêté il y a quelques jours par la police militaire.

Dans leur communiqué, les évêques de Jaffna, Mannar, Trincomalee-Batticaloa, Anuradhapura, ainsi que deux évêques anglicans de Colombo, observent que la population est terrorisée par les continuelles tensions politiques qui dégénèrent le plus souvent en véritables violences.

Les évêques soulignent notamment les agissements de groupes "qui prennent pour cible ceux qui déclarent ouvertement leur soutien à des politiciens particuliers". Dans leur appel, les religieux rappellent que plus de 900 épisodes de violences, comptant entre autres cinq victimes, ont été enregistrés avant la présidentielle du 26 janvier dernier, et que 300 autres cas, dont une victime, s´y sont ajoutés par la suite.

En prévision des prochaines élections générales, les évêques exhortent les dirigeants du pays à "adopter un code de conduite à même de faire de la réconciliation et de l´harmonie l´issue finale de la compétition électorale". Quelques heures après la dissolution des chambres du parlement par décret du président Rajapaksa, le gouvernement a annoncé la tenue anticipée des élections législatives le 8 avril prochain, précisant que les dossiers de candidature pourraient être déposés à partir du 19 février. (source : Misna)

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