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2010-02-17 -
L'AMOUR DE DIEU PRÉCÈDE NOTRE AGIR

Le 12 février, fête de Notre Dame de la Confiance, Benoît XVI s’est rendu au Grand séminaire de Rome où il a rencontré les petits séminaristes et les grands séminaristes de son diocèse soit environ 190 adolescents et jeunes gens.

Cette année, pour la première fois, Benoît XVI rencontrait l´ensemble des élèves des 5 séminaires du diocèse de Rome. Ainsi, outre ceux du grand séminaire, Benoît XVI s´est retrouvé avec les étudiants du petit séminaire, avec les collégiens de Redemptoris Mater, ceux du collège Capranica et du séminaire du Divin Amour.

Après la lecture d’un extrait de l’Evangile selon Saint Jean, le Pape l’a commenté s’arrêtant notamment sur les termes «demeurer» et «observez». Observer, a-t-il dit, est le deuxième niveau de la relation avec Dieu. Dieu nous a donné à l’avance son amour. Christianisme n’est pas synonyme de moralisme: l’amour de Dieu précède notre agir ,et l’éthique est la conséquence de l’être.

Nous ne devons pas agir par obéissance extérieure, mais selon notre nouvel être. «Observer» c’est «demeurer». Dieu, a ajouté le Pape, s’est fait connaître, il s’est montré, il n’est plus le Dieu inconnu, le Dieu lointain, le Dieu caché. La vraie toute puissance de Dieu est de nous aimer jusqu’à souffrir pour nous.

Benoît XVI les a mis en garde contre le risque d´une prière égoïste. "Il est juste de prier Dieu pour les petites choses de notre vie quotidienne." Pour autant, on ne peut pas prier "pour des choses qui sont l´expression de notre égoïsme".

" La prière, aux yeux de Dieu, devient un processus de purification de nos pensées, de nos désirs", un processus "de libération de nous-même" et "un chemin de joie".

Au cours de cette longue intervention, entièrement improvisée, Benoît XVI est également revenu sur "la véritable toute puissance de Dieu" qui n´est pas le "mythe" d´un "Dieu destructeur", d´un Dieu "qui fait le mal", mais au contraire celle d´un Dieu "d´amour qui souffre pour nous". (source : VIS)

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