Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 21 au 24 février 2010 (semaine 08)
 

-
2010-02-24 -
LA SAGESSE QUI VIENT DU "PARVIS DES GENTILS"

Après une courte trêve, la polémique reprend à mots couverts près de l'Académie pontificale pour la vie. La polémique qui dure depuis bientôt un an a gagné d'autres pays. Les propos les plus sages viennent de la "cour des Gentils".

Sandro Magister, dans Chiesa, publie l'une des voix extérieures à l’Église qui s’y sont aussi mêlées. Elle vient du "parvis des Gentils", cette partie du Temple de Jérusalem accessible aux non-circoncis, mais qui se sentaient proches du Peuple de Dieu.

Cette voix, fort différente de celle que l'on prête à Mgr Schooyans, est celle de Ruggero Guarini, un intellectuel italien non catholique. Il a écrit la courte lettre ci-après au quotidien "il Foglio" qui l’a publiée le 10 février dernier en la présentant comme "un magnifique exemple d’apologie laïque" de la vie naissante :

"Réfléchissant à l’affaire de ces jumeaux apparus dans le sein d’une fillette de Recife violée par son beau-père mais éliminés ensuite par les médecins, je me surprends, écrit Guarini, à penser qu’il me plairait, bien que je ne sois pas un militant anti-avortement, que ces deux bébés soient nés. Pour quelle raison ?"

" Le véritable motif, c’est justement les circonstances particulières de cette histoire à la fois atroce et touchante : la conception de ces deux petits êtres, résultant d’un acte horrible mais pas dépourvu pour autant du pouvoir de produire ce miracle qu’est la transmission de la vie, leur heureux développement dans le ventre d’une gamine qui ignore le caractère prodigieux du processus en cours dans son petit corps, et enfin l’effet particulièrement sinistre de la sûreté de soi obtuse avec laquelle des gens tout à fait étrangers à cette chaîne d’événements surhumains se sont arrogé le droit d’en empêcher l’aboutissement."

... "Quelle preuve éblouissante nous donne cette affaire du caractère irréductiblement mystérieux de la vie, de son ineffable valeur de don, du fait qu’elle ne nous appartient pas et qu’il est d’un ridicule mortel de penser que l’on peut en disposer !".

Et Sandro Magister conclut : " Il aurait été beau que la controverse s’apaise sur la trace de ces mots si simples et si profonds. Des mots qui viennent non pas du temple, mais de la "cour des Gentils". (Pour plus d'information : Cathobjectif)


Retour aux dépêches