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du 7 au 10 mars 2010 (semaine 10)
 

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2010-03-10 -
LA CARTOGRAPHIE DES PERSÉCUTIONS RELIGIEUSES

Les conclusions de Pew Forum rejoignent celles de Portes ouvertes, association vouée à la cause des chrétiens persécutés. Des 50 pays où les chrétiens souffrent le plus au monde, 35 sont majoritairement musulmans.

Les libertés religieuses sont restreintes pour 70 % de la population, là où l’islam radical fomente les persécutions les plus graves à l’encontre des chrétiens.

Cette persécution contre les chrétiens a plusieurs visages. Tout le monde connaît la répression systématique visant toutes les minorités religieuses dans des pays ultrarigoristes comme l’Arabie Saoudite, le Yémen, la Somalie ou l’Iran. Elle fait partie des traits marquants des régimes musulmans, monarchiques ou islamistes, dans ces pays.

On connaît aussi la répression terrible qui vise les chrétiens dans des dictatures athées comme la Corée du Nord.

Pew Forum, un institut de recherche américain spécialisé dans l’étude du fait religieux, a démontré dans une étude publiée en décembre que les libertés religieuses sont restreintes pour… 70 % des habitants de la planète. Les victimes sont chrétiennes, musulmanes, juives, bouddhistes, etc.

L’enquête distingue deux formes de violences : celles qui sont légales et organisées par l’État ; celles qui sont « sociétales », organisées par des groupes violents non étatiques. L'enquête cite des pays : Arabie Saoudite, Pakistan, Iran, Yémen, Irak, Afghanistan, Égypte… mais aussi l’Inde., à cause des véritables « pogroms » antichrétiens et antimusulmans localisés qui ont eu lieu l’année dernière. Et le principal « persécuteur » des chrétiens : l’islam radical. Des 50 pays où les chrétiens souffrent le plus au monde, 35 sont majoritairement musulmans.

Le début de cette année a offert une panoplie de différentes formes complexes de persécution. Ainsi le massacre de six chrétiens coptes sortant de la messe de Noël à Nagaa Hamadi en Haute-Égypte. En Algérie, le 26 décembre, des chrétiens pentecôtistes de Tizi-Ouzou ont failli être lynchés. Des militants islamistes ont menacé de les égorger parce qu’ils se réunissaient dans une église.

Ou encore la Malaisie, où des catholiques ont été attaqués et leurs maisons incendiées par des islamistes début janvier car des chrétiens ont osé utiliser le mot arabe pour dire leur Dieu : « Allah ». Ou le Nigeria pour une question de paturages.

Si la violence antichrétienne est mondiale, la dénonciation du phénomène se globalise aussi. La communauté internationale, qui a fortement condamné les événements en Égypte, se préoccupe désormais davantage du respect de la liberté religieuse. L’espoir est donc permis. (source : Pew Forum)


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