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2010-03-13 -
LA DEUXIÈME COMMUNAUTÉ RELIGIEUSE EN ITALIE

L'Église orthodoxe demande un statut officiel car elle est devenue la deuxième communauté religieuse en Italie, où elle dépasse désormais la communauté islamique. On l'estime à environ 1.300.000 dont bon nombre sont d'origine roumaine.

Pour cette raison, Mgr Siluan, du diocèse italien de l'Église orthodoxe roumaine, veut demander à l'État l'occasion d'enseigner la religion orthodoxe dans les écoles. " Oui, nous avons l'intention de demander temps pour l'enseignement de la religion orthodoxe."

" Dans les écoles italiennes, il y a environ 200.000 enfants roumains et des milliers d'enfants orthodoxes s'y ajoutent chaque année .. . Nous allons demander en Italie ce qui est déjà pratiqué en Roumanie, où chaque ministre du culte, de toute tradition religieuse, a le droit juridique, d'enseigner la religion de sa communauté dans les écoles publiques."

" En attendant, ajoute Mgr Siluan, nous conseillons à nos fidèles d'envoyer leurs enfants à l'heure de religion catholique, parce que nous avons de nombreux points de contact avec elle."

" Mais nous estimons que nos enfants ont le droit de recevoir dans les écoles publiques l'enseignement de la religion
orthodoxe. En octobre dernier, nous avons soumis aux Autorités italiennes toutes les formalités nécessaires pour obtenir la reconnaissance juridique de l'Eglise orthodoxe roumaine en Italie.

Selon le dernières fournies par l'ambassade de Roumanie en Italie, il y aurait 900.000 roumains, dont la pratique religieuse est élevée. élevée. Selon Mgr Siluan, chaque année dans les paroisses, il est célébré en Italie 8 mille baptêmes et 1200 mariages.

Les paroisses orthodoxes roumaines sont au nombre de 117, mais 115 n'ont pas leurs propres locaux. Elles utilisent alors les bâtiments de l'Église catholique, prêtés grauitement ou avec une petite contribution aux frais. 145 prêtres roumains accompagnent cette communauté orthodoxe. Depuis 2008, l'Église est propriétaire d'un curie épiscopale à Rome même, sur la via Ardeatina, dans la banlieue sud de Rome.

Mgr Siluan ne cache pas la responsabilité des Roumains qui ont commis des crimes graves en Italie. Mais il ajoute: " Ce serait une grande injustice envers tous ceux qui prennent soin de leurs filles et de leurs grand-mères, envers les travailleurs roumains qui travaillent dans les chantiers navals et qui y laissent leur santé et sont souvent laissées sans traitement
pendant quelques mois. "

... " Ce serait commettre une injustice envers tous ces gens que de les identifier avec ceux qui sont criminels." tous les crimes commis par certains roumains." Je ne pense pas, dit encore Mgr Siluan , que les Italiens sont xénophobes ou racistes. Nous admirons en effet l'accueil que nous recevons surtout du peuple catholique et de l'Église catholique qui nous accueille et met à notre disposition ses églises avec une grande générosité." (information : Patriarcat de Roumanie)

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