Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 14 au 17 mars 2010 (semaine 11)
 

-
2010-03-17 - USA
DIVISÉS A PROPOS DE LA RÉFORME DE LA SANTÉ

La réforme de la santé, chère au président Barack Obama, divise profondément l´Eglise catholique. Les évêques sont contre le projet de loi, l´Association catholique de la santé y est favorable.

Au moment où la Chambre des représentants se prépare pour un vote final, le réforme continue de diviser l´Eglise catholique. Le texte déjà approuvé par le Sénat suscite également l´opposition de certains députés démocrates, notamment ceux qui ne sont pas favorables à l´avortement. Il devrait être voté le 20 mars.

"Malgré le bien que le projet de loi veut ou pourrait atteindre, les évêques catholiques
des USA estiment avec regret qu´il faut s´y opposer, à moins et jusqu´à que l´on fasse face à ces problèmes moraux sérieux", écrit le cardinal Francis George, archevêque de Chicago et président de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis.

L´Association catholique de la santé, la "Catholic Health Association" (CHA), qui travaille à la base, dans la réalité concrète, rappelle que 31 millions des 47 millions d´Américains qui n´ont actuellement aucune couverture maladie, pourront être assurés en cas d´acceptation de la loi. C´est un grand gain du point de vue social.

Pour Soeur Carol Keehan, présidente de la CHA, c´est une "chance historique de faire de grandes améliorations dans la vie de si nombreux Américains". Certes, admet-elle, la loi n´est pas parfaite, et elle n´assurera pas tout le monde. "Mais c´est un premier pas majeur", poursuit-elle. Raison pour laquelle la religieuse demande aux parlementaires américains d´adopter rapidement la nouvelle législation.

Des changements pourront y être apportés plus tard, estime la Soeur de la Charité.
Mais les évêques américains, rappelle le cardinal Francis George, considèrent par contre que les défauts de cette loi (en ce qui concerne l´avortement) sont si fondamentaux qu´ils vicient ce qu´il y a de bon dans la nouvelle législation. Ces défauts justifient le maintien de leur opposition, car pour eux "le coût est trop élevé". (source : CNS)

Retour aux dépêches