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du 18 au 20 mars 2010 (semaine 11)
 

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2010-03-20 - USA
UNE ANALYSE DE LA COMMUNAUTÉ DES LATINOS

Complémentaire d'une récente étude, une nouvelle analyse montre que les "Latinos", les hispaniques des USA ne quittent pas l'Église pour les évangélistes, mais qu'en s'américanisant ils sont de plus en plus "sécularisés".

Une étude publiée le 16 mars par l'Institut pour l'étude de la laïcité dans la société et la culture à Hartford, Connecticut, a constaté que, bien que les Latinos restent majoritairement catholique, ceux qui ont quitté l'Église depuis 1990 l'ont quitté, d'une certaine manière en devenant de plus en plus américanisés, ce qui se traduit par plus de laïcité.

Elle a également étudié les déplacements de la population latino-américaine vers les banlieues des villes des États du Nord-Est et au Sud, États où se retrouvent une forte densité hispanique.

L'étude des modifications dans les réponses aux questions de la foi a porté aussi sur la période située entre 1990 et 2008. L'analyse de l'Enquête sur l'identification religieuse américaine de 2008 rejoint bon nombre des conclusions des études antérieures. L'afflux d'immigrants Latinos continue d'être un facteur de maintien de la taille de l'Église catholique dans la population des États-Unis.

"Au cours de cette période de 18 ans, l'afflux de 9 millions de catholiques Latinos dans la population catholique des Etats-Unis, fait qu'en 2008, ils représentent 32 % de tous les catholiques des USA, à comparer aux 20% qu'ils étaient en 1990.

Parmi les Latinos, 66 % en 1990 déclaraient qu'ils étaient catholiques, contre 60 % en 2008. Ceux qui se disaient sans aucune foi sont passés de 6 % en 1990 à 12 % en 2008.

Dans le même temps, le pourcentage de Latinos qui appartiennent aux Témoins de Jéhovah et aux Adventistes du septième jour a diminué alors qu'elles progressent. Les nouveaux immigrants restent en grande majorité catholique.

Le rapport a également constaté que le nombre des Latino-Américains vivant dans les zones suburbaines est plus important en 2008 qu'en 1990. Le pourcentage de Latinos vivant dans les zones urbaines a diminué de 76 % , soit 70 %, tandis qu'il a augmenté de 12 à 20 %. Le pourcentage de ceux qui vivent dans les zones rurales n'a changé que légèrement, en passant de 12 % en 1990 à 10 % en 2008.

L'étude menée par Juhem Navarro-Rivera, chargé de recherche, et les professeurs Barry Kosmin et Ariela Keysa a été basée sur 2008 entretiens téléphoniques auprès de 54.461 adultes. Les données de 1990 provenaient d'un échantillon de 113.713 personnes. La marge d'erreur pour l'échantillon de l'étude est de plus ou moins 1,7 %. (source : CNS)


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