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2010-03-27 - Royaume-Uni
L'ÉGLISE SE SENT PROCHE DU PAPE

Le 26 mars, le chef de l'Eglise catholique d'Angleterre et du Pays de Galles a défendu Benoît XVI, accusé d'avoir couvert les agissements d'un prêtre pédophile.

"Les abus commis sur des enfants au sein de l'Eglise romaine catholique et leur dissimulation sont profondément choquants et complètement inacceptables", écrit Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster, dans le quotidien britannique The Times.

"J'ai honte de ce qu'il s'est passé, et je comprends l'indignation et la colère que cela a provoquées", a-t-il ajouté. Mais les accusations portées à l'encontre du pape Benoît XVI sont injustes, a-t-il estimé.

Quand il dirigeait la Congrégation pour la doctrine de la foi, à partir de 1990, celui qui était alors le cardinal Joseph Ratzinger, a beaucoup oeuvré pour que les affaires de pédophilie ne restent pas secrètes, a argué Mgr Nichols.

"Il a mené d'importants changements dans la loi de l'Eglise", a-t-il déclaré, citant en exemple "l'inclusion dans le droit canonique des délits contre des enfants sur internet", ou "l'extension des délits pédophiles pour inclure les abus sexuels contre tous les moins de 18 ans".

"Il n'est pas un observateur passif. Ses actions parlent aussi bien que ses mots", a-t-il affirmé, rappelant que depuis 2002, l'Eglise catholique d'Angleterre et du Pays de Galles publie chaque année le nombre des dénonciations pour actes pédophiles, et les sanctions prises. (source : CBCEW)

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