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du 25 au 27 mars 2010 (semaine 12)
 

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2010-03-27 -
POUR LE TRAVAIL DU DIMANCHE, C'EST A CHAQUE PAYS DE DÉCIDER

L'autorisation de travailler le dimanche devrait rester du ressort de chaque Etat européen, a jugé mercredi le commissaire européen Laszlo Andor, tout en se montrant ouvert lors d'une rencontre avec des militants du dimanche chômé.

Députés, syndicats et organisations religieuses de l'UE ont appelé, le 25 mars, les dirigeants européens à "résister aux pressions économiques croissantes" et à "promouvoir le dimanche férié en tant que pilier du modèle social européen", dans une pétition commune.

Le nouveau commissaire à l'Emploi a prudemment rappelé que la question est actuellement entre les mains de chaque Etat.

La loi européenne sur le temps de travail de 1993 stipule qu'il faut au minimum un jour de congé par semaine, qui inclut en principe le dimanche. Mais trois ans plus tard, la justice européenne a jugé infondée la mention spécifique du dimanche, en l'absence de preuves sur des conséquences éventuellement néfastes pour la santé ou la sécurité au travail.

A chaque Etat de trancher. Au total 16 pays de l'UE sur 27 ont décidé que ce jour de repos était obligatoirement le dimanche, en dehors de certaines activités essentielles, a noté M. Andor. Mais la Finlande, par exemple, a autorisé en novembre l'ouverture des magasins le dimanche durant la totalité de l'année au lieu de certains mois. En Allemagne, les magasins sont autorisés à ouvrir en moyenne quatre dimanche par an.

" La question de savoir si le repos doit être pris le dimanche devrait être du ressort des Etats membres, mais je vous promets que la Commission examinera tous les points de vue", a conclu le commissaire.

Il a invité mercredi les partenaires sociaux européens à donner leur point de vue sur une nouvelle révision de la loi européenne sur le temps de travail, qui accepte des dérogations individuelles à la semaine hebdomadaire de 48 heures.

Après cinq années d'âpres tractations, la dernière tentative de révision avait échoué en avril 2009 en raison des vues très divergentes entre le Parlement européen et les gouvernements. "La situation actuelle n'est pas satisfaisante. Nous devons nous assurer que la santé des travailleurs est préservée", a commenté M. Andor.

Les militants du dimanche férié ont également insisté sur "la réconciliation des vies professionnelle et familiale". Pour l'eurodéputé allemand Thomas Mann, le dimanche doit être consacré "à la détente, à la culture, au sport et à l'écoute de la famille". Mais aussi "aux besoins spirituels, comme la messe éventuellement, ou la méditation". (source Europarl)


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