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2010-04-06 - Bolivie
L'ÉGLISE REJETTE CES CALOMNIES

Le gouvernement bolivien a lancé de graves accusations à l´encontre du président de la Conférence épiscopale bolivienne, le cardinal Julio Terrazas Sandoval. Celui-ci rejette vivement cette "calomnie".

Il se serait fait corrompre en 1999 par le gouvernement de l´époque et aurait reçu à titre privé de l´argent provenant d´un fonds du ministère de l´intérieur, affirme le 29 mars le gouvernement de gauche.

L´Eglise catholique conteste vivement ces accusations. Le procureur chargé de l´enquête se montre plus prudent que le gouvernement et affirme qu´il n´est pas sûr que le "Julio Terrazas" qui a reçu 115.000 bolivianos (environ 15.000 €) de ce fonds soit la même personne que le cardinal Terrazas Sandoval.

La Conférence épiscopale bolivienne a affirmé le 29 mars qu´elle était "perplexe et indignée" à propos de la "calomnie" à l´égard de son président de la part du gouvernement. Elle écrit dans une prise de position: "Le cardinal assure qu´il n´a durant toutes ces années jamais reçu d´argent de quelque gouvernement que ce soit".

La liste des bénéficiaires présumés de ce fonds, dans lequel le ministère de l´intérieur aurait puisé librement des montants pour un total de 5 milliards de bolivianos entre 1985 et 2005, comprend notamment l´ancien président Jorge Quiroga, qui a dirigé la Bolivie en 2001 et 2002. (source : KNA et Apic)

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