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du 1 au 6 avril 2010 (semaine 13)
 

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2010-04-06 - USA
POUR UNE DATE COMMUNE DE PÂQUES


Le Conseil national des Eglises aux Etats-Unis (NCC) a renouvelé son appel en faveur d´une date commune de la fête de Pâques pour tous les chrétiens, puisque les traditions orthodoxe et non orthodoxe fêtent Pâques le même jour, le 4 avril.

Il y a plus de dix ans, un appel similaire avait été lancé en faveur d´une célébration commune de Pâques, lorsque chrétiens orthodoxes et non orthodoxes avaient fêté Pâques le même jour. Ce nouvel appel a été formulé dans une lettre adressée aux Eglises membres par le pasteur Michael Kinnamon, secrétaire général du NCC, et Antonios Kireopoulos, le directeur du département "Foi et constitution et des relations interreligieuses" au NCC.

Tous deux y affirment que presque chaque année, la communauté chrétienne se divise sur la question de savoir quel jour il convient de proclamer cette bonne nouvelle. "Fondée sur un désaccord au sujet d´anciens calendriers, notre division trahit visiblement le message de réconciliation. C´est un scandale qui afflige certainement notre Dieu".

Le pasteur Kinnamon et Antonios Kireopoulos citent les recommandations adoptées à un colloque organisé par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), à Alep, Syrie, en 1997. Elles priaient instamment les chrétiens d´adopter une date commune pour Pâques en se fondant, entre autres, sur une décision du Ier Concile de Nicée en 325 avant J-C.

Selon cette décision, la fête de Pâques devait être célébrée le dimanche qui suit la première pleine lune après l´équinoxe de printemps.

Le colloque de 1997 exhortait également les Eglises à employer des méthodes scientifiques modernes pour analyser les données astronomiques et à prendre le méridien de Jérusalem, lieu de la mort de Jésus, comme "point de référence " pour établir un calendrier.

Pourtant, les différents calendriers n´ont pas changé et un haut responsable de l´Eglise orthodoxe aux Etats-Unis affirme que la résistance est très vive face à tout changement de la tradition. "La conviction est largement répandue qu´il ne faut pas toucher au calendrier ", a déclaré le Père Leonid Kishkovsky, responsable oecuménique de l´Eglise orthodoxe en Amérique.

"Pour les fidèles, toute tentative dans ce sens, même parfaitement justifiée sur les plans historique et théologique, revient à s´en prendre à la tradition." (source :
ENI)

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