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du 7 au 10 avril 2010 (semaine 14)
 

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2010-04-10 -
WALL STREET JOURNAL CONTRE NEW YORK TIMES

Une lutte acharnée s'engage entre les deux géants de la presse américaine et mondiale, le New York Times et le Wall Street Journal, le journal de Rupert Murdoch qui prend la défense de Joseph Ratzinger avec deux signatures prestigieuses.

C'est le 2 avril , un article de Peggy Noonan, ex-conseillère spéciale à la Maison Blanche sous le président Ronald Reagan, et le 6 avril, c'est William McGurn, grand spécialiste en politique internationale et, lui aussi, conseiller de la Maison Blanche au cours de la deuxième présidence de George W. Bush. Et tous deux, à l'égard du Pape, affichent des positions diamétralement opposées à celles du New York Times.

Non pas parce que les informations de la chaîne, Sky, en font l'apologie, mais simplement parce qu'ils fournissent une information plus riche, plus documentée et plus objective que ses rivaux grâce à Stefano Maria Paci qui est leur vaticaniste vedette. Avec même, faute grave pour un journaliste, des erreurs de traduction.

Dans le texte du 6 avril publié dans le Wall Street Journal, McGurn répond à deux articles dans le New York Times écrit par Laurie Goodstein qui explique que les documents avancés par le NYT ont été fournies par le procureur Jeff Anderson et Mike Finnegan, l'un des cinq avocats qui ont poursuivi l'archidiocèse de Milwaukee. "

McGurn note que Goodstein ne dit rien de plus que le procureur Anderson. Il note également que l'avocat principal, en 2002, avait déclaré à l'Associated Press avoir gagné 60 millions de dollars par ses accords avec l'Eglise.

Les documents fournis à Goodstein par Anderson incluent quelques textes clés sur certaines réunions qui se sont tenues au Vatican entre trois évêques du Wisconsin dont le diocèse de Milwaukee et le Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal Tarcisio Bertone. Or il s'avère que ces documents, écrits à l'origine, en italien, ont été "mal traduit en anglais en utilisant un système-traducteur d'ordinateur.

Google et Yahoo ne sont pas spécialisés dans les termes de la jurisprudence canonique de l'Église.

Correctement traduits, les documents montrent que l'archidiocèse de Milwaukee a en ce qui concerne le P. Murphy l'a suspendu en tant que prêtre, un processus que l'auteur identifie comme équivalent à lui retirer sa licence à un médecin.

William McGurn note également que "quelques années plus tard la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui a autorité sur tous les cas d'abus, est intervenue. Et c'est le Cardinal Ratzinger lui-même qui a établi un certain nombre de changements qui ont permis une action directe de gestion administrative et non un processus qui prendrait des années. Près de 60 % des cas de prêtres accusés d'abus sexuels ont pu être ainsi traités. "

Il explique que " l'homme qui est maintenant le Pape, a rouvert les dossiers des cas qui avaient été fermés, qu'il a fait plus que tout autre pour traiter les causes et répondre aux agresseurs, et qu'il est également le premier Pape qui a parlé aux victimes. "

" N'est-ce pas peut-être l'interprétation la plus raisonnable de tous ces événements: que l'expérience du Cardinal Ratzinger avec des cas tels que celui du P. Murphy, l'a amené à promouvoir des réformes qui ont donné à l'Église les armes les plus efficaces pour faire face aux abus des prêtres? "

Pour le rédacteur en chef du Wall Street Journal, la presse nécessairement tenir compte de ces contextes et se montrer plus réservée sur ce qui a été dit par un avocat qui s'est fait des millions de dollars grâce à ce type cas. (source : WSJ)


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