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2010-05-09 - Brésil
SES CONFRÈRES PRÉFÈRENT NE PAS EN PARLER

Interrogé sur des propos tenus par Mgr Dadeus Grings, l'évêque de Porto Alegre, le porte-parole de la 48e Assemblée de la Conférence des évêques a déclaré que c'était "une affirmation compliquée et qu'il fallait des données pour les vérifier".

En commentant les cas de pédophilie dans l'Eglise au premier jour, le mardi 4 mai, au premier jour de la 48ème Assemblée annuelle de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB), l'archevêque de Porto Alegre, Mgr Dadeus Grings, a déclaré : "La société actuelle est pédophile, c'est là le problème. Alors facilement les personnes tombent dedans. Mais le fait de dénoncer est un signe positif".

Mgr Grings a critiqué également la libéralisation de la sexualité qui "engendre des déviances de comportement" dont la pédophilie. " Quand la sexualité est banalisée, il est clair que cela touche tous les cas. L'homosexualité est un cas. Avant on ne parlait pas d'homosexuels. Et c'était discriminé. Quand on commence à dire qu'il y a des droits, des droits de s'exprimer publiquement, bientôt certains vont penser que les pédophiles ont des droits", a ajouté l'archevêque.

Mgr Grings a "condamné clairement" les abus sexuels commis par les prêtre contre des mineurs et affirmé qu'il devaient être "punis" mais a reconuu la difficulté de l'Eglise à dénoncer ces cas à la police. "Il est un peu étrange que l'Eglise aille accuser ses propres fils", a t-il dit.

Interrogé sur ces propos, l'archevêque Mgr Orani Tempesta, porte-parole de l'Assemblée de la CNBB, a déclaré à la presse que c'était "une affirmation compliquée et qu'il fallait des données pour le vérifier". (source : ACI et AFP)

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