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du 28 au 31 mai 2010 (semaine 21)
 

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2010-05-31 - Brésil
QUATRE CENTS INVESTISSEMENTS DESTRUCTEURS

Sur le thème “Les défis pour la défense des territoires et des droits des indigènes”, le CIMI (Conseil Indigène Missionnaire) a organisé, du 24 au 27 mai, la Première Assemblée des peuples indigènes de Goias et Tocantins.

L'événement qui s’est déroulé dans le Campus Universitaire de l’Université Fédérale de Tocantins, à Palmas, a réuni environ 350 indigènes provenant de différents villages de la région.

Des conférences et des forums de discussion ont été organisés autour du thème central, et il a aussi été question du Statut des Peuples Indigènes, de la restructuration du FUNAI (Fondation Nationale de l’Indien), de l’activité de la Commission Nationale pour la politique indigène et de quelques questions relatives à la santé et à l’instruction des peuples aborigènes. Il y a eu également des spectacles musicaux et culturels des peuples indigènes.

La discussion la plus importante a trait é de grands projets : l’événement a en effet été caractérisé par des discussions et des discours sur les grands projets du Programme d’Accélération de la Croissance (PAC) prévus pour la région.

Pour les représentants des peuples Krahô, Karaja, Apinajé, Xerente, Krikati, Xambioá, Krahô Kanela, Javaé et Tapuia, entre autre, ces travaux du projet PAC apporteront seulement souffrance et mort pour leurs communautés. Une vision très différente de celle proposée par le gouvernement fédéral, qui continue à dire que les travaux permettront au contraire le développement et de meilleures conditions de vie à la population indigène du pays.

D’après les données recueillies par le Conseil Indigène Missionnaire, il y a environ 430 projets de travaux concernant les régions indigènes dont 144 sont des entreprises hydriques. Dans l’État de Tocantins, il y a 16 projets hydriques, et 17 à Goias, comme l’a dit le sous-secrétaire du CIMI, Saulo Ferreira Feitosa.

Le Leader des indigènes Apinajé a contesté le manque d’investissement dans le domaine universitaire, notamment pour la recherche d’autres sources d’énergie : “Nous savons ce qu’il est en train d’arriver aux gens de Xingu, les pauvres ! Nous ne pouvons pas nous permettre de continuer ces travaux de digues. Nous continuerons à dire que la digue n’est pas une bonne chose”.

Durant les pauses des travaux de l'Assemblée, les indigènes ont présenté les rites traditionnels de leurs peuples, avec des chants et des danses, caractérisés par la joie et l’espérance de jours meilleurs. (source : Fides)


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