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2010-05-31 -
DERRIÈRE L'APPARENCE MONDAINE.

La meilleure diplomatie emprunte souvent les canaux les plus imprévus. Il en fut ainsi, à Rome, à l'occasion du concert offert au Pape par le Patriarche Kirill. C'est la musique qui a servi de langage entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Eglise catholique.

Derrière l'apparence mondaine du rendez-vous, un nouveau pas considérable a été franchi au prétexte des « journées de culture et de spiritualité russe » promue par le Patriarche russe.

Derrière les discours d'usage, du Pape et du Patriarche représenté par le métropolite Hilarion Alfeyev, Président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou qui a porté cette initiative - et devant les représentants du gouvernement russe - un ton nouveau, très conciliant a accompagné les notes musicales, et marqué une étape symbolique dans les relations.

D'ailleurs, depuis moins d'un an, l'évêque Hilarion, très proche du Patriarche Kirill, évoque partout où il parle - et de plus en plus précisément - la perspective de la rencontre entre Benoît XVI et Kirill Ier.

Une remarque qui n'est pas improvisée dans la bouche de ce fin diplomate même s'il a reconnu qu'il faut encore beaucoup travailler.

Dans l´émission hebdomadaire Octava Dies, du Centre de télévision du Vatican, le directeur de Radio Vatican a affirmé qu´il était "très clair" que "dans le contexte culturel européen actuel, les positions orthodoxes et catholiques sur les grands problèmes éthiques (étaient) communes, car elles descendent d´une vision de l´homme inspirée du christianisme".

Aux yeux du P. Lombardi, "les rapports entre l´Eglise orthodoxe russe et l´Eglise catholique" ont franchi "un pas significatif", ce qui est "encourageant pour l´avenir".

Mais le porte-parole du Saint-Siège s'avance moins que le métropolite.Il ne vas pas hors du champs de la Culture et de la Spiritualié. (source : Service de presse du Vatican)

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