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2010-06-06 - Madagascar
NOS ÉGLISES N'ONT AUCUNE ARRIÈRE-PENSÉE POLITIQUE

Le 31 mai, une déclaration fracassante des pasteurs de l'Église réformée fustigeait le régime d gouvernement de transition et exigeait un certain nombre de choses, dont la libération des pasteurs et journalistes. Le ton est désormais plus modéré.

Le pasteur Marinasy, secrétaire général de l'Église réformée (FJKM) tente d'expliquer le pourquoi de cette déclaration des pasteurs de l'Eglise réformée. "C'est un regard extérieur qui pourrait percevoir une partialité. Mais les hommes d'Église n'ont aucune arrière pensée partisane ou partiale."

" Si tel était le cas et si nous nous en rendons compte, nous ne manquerons pas de nous en repentir."

Le pasteur Marinasy revient ainsi sur la déclaration fracassante des pasteurs de l'Église réformée. Celle-ci n'est pas allée sur le dos de la cuillère pour fustiger le régime de transition et exige un certain nombre de choses, dont la libération des pasteurs et journalistes placés sous mandat de dépôt ou encore la restitution des matériels de la Radio Fahazavana.

Le secrétaire général de la FJKM réformée demande un regard bienveillant de la part de l'opinion, concernant la position "qui est celle de l'Eglise et non pas seulement celle des pasteurs. Il ne faut pas voir la signification péjorative du mot politique derrière nos actes mais le côté visant à améliorer la gestion du pays", soutient le pasteur.

Si, la déclaration unilatérale de la FJKM sollicitait une prise de position du Conseil Chrétien des Églises (FFKM), aucun contact ni aucune démarche n'aété fait dans ce sens selon le pasteur Marinasy. " Nous n'avons pas encore entamé une démarche auprès du FFKM." C'est une structure qui reste encore paralysée et qui doit remettre de l'ordre en son sein." (source : Allafrica)

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