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du 11 au 14 juin 2010 (semaine 23)
 

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2010-06-14 -
LE RÔLE PROPHÉTIQUE DE LA RELIGION


La religion doit jouer un rôle plus positif dans les efforts de paix au Moyen-Orient, affirment des responsables religieux à Jérusalem, moins de deux semaines après l´attaque meurtrière d´Israël contre des embarcations humanitaires.

"La religion doit être un élément de la solution,
notamment en cette période de détérioration de la situation,", a déclaré Mgr Munib Younan, évêque luthérien à Jérusalem, lors d´une réunion organisée sous l´égide de l´Israel/Palestine Center for Research and Information, le 13 juin.

" Au lieu de se laisser utiliser à mauvais escient par les groupes extrémistes juifs, chrétiens et musulmans, la religion doit être prophétique, catalyser la réconciliation et proposer une éducation à la paix, a déclaré Munib Younan, évêque de l´Eglise évangélique luthérienne en Jordanie et en Terre Sainte.

Il a déconseillé aux responsables religieux de devenir de "mini-politiciens" et a mis l´accent sur la nécessité de remettre en question leurs propres responsables politiques. "Sommes-nous prêts à le faire, nous, responsables religieux? C´est là toute la difficulté", a-t-il affirmé. "La religion est déjà un élément politique".

"Quand la religion cherche à s´ingérer dans la politique, alors elle en devient l´une des plus grosses difficultés, au lieu d´être une solution. La religion devient dangereuse lorsqu´elle est interprétée comme un programme et qu´elle devient le scénario d´un livre saint."

Parmi les autres participants à la réunion figuraient le rabbin Michael Melchior, ancien membre de la Knesset, le Parlement israélien; Mohammed S. Dajani, fondateur et directeur du Wasatia Islamic Movement Palestine; et Deborah Weissman, présidente du Conseil international des chrétiens et des juifs.

Le centre qui a organisé la réunion se décrit comme une institution commune d´Israéliens et de Palestiniens consacrée à la résolution du conflit israélo-palestinien sur la base d´une solution à "deux Etats pour deux peuples". Il affirme également être "le seul groupe de réflexion sur les politiques publiques rassemblant des Israéliens et des Palestiniens au monde". (source : ENI et Apic)

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